V3, De petites routes en chemins, une forêt, des villages de pierre et une abbaye
Description
- En partant de l’abbaye longer le mur, continuer tout droit puis tourner à droite vers le village de Montlognon. Au carrefour aller à droite sur la rue du Moulin et au prochain croisement aller à gauche vers le village de Fontaine-Chaalis. Au stop tout droit puis à droite. Au carrefour suivant, aller à gauche pour descendre et passer sur le pont.
- Au carrefour suivant prendre la petite route à droite vers le village de Borest. Entrer dans le village, aller tout droit rue du Pont saint Martin puis aller à gauche rue du Four. Prendre à gauche la rue Elisabeth Roussel puis aller à gauche en prenant la rue qui descend, rue du Pont de Corne. Sortir du village, passer le pont sur la Nonette et continuer par le chemin en restant sur la droite jusqu’à la route nationale.
- Traverser la route (Attention Route Nationale très passante) et prendre en face la route forestière (Route neuve) goudronnée. Continuer tout droit après la barrière, en restant sur la droite.
- Arrivé à la barrière qui indique la zone de tir, prendre le chemin qui part à droite. au carrefour en T aller à gauche puis tout droit jusqu'à rejoindre la route.
- Là, aller à gauche puis tout droit jusqu’au poteau d'Anleu puis jusqu'au parking de la Baraque Chaalis. Prendre la Longue Route, direction Ermenonville. Continuer tout droit après avoir traversé la route départementale (Attention route passante).
- Au poteau de la Croix Neuve prendre le 3ème chemin (Route Longue, EV3). Continuer tout droit jusqu’au carrefour qui succède à celui du poteau du Petit Carrefour.
- Prendre à gauche et continuer tout droit jusqu’à longer le grillage du chenil des chiens de chasse à courre. Au bout du grillage, aller à gauche et tourner à droite au 2ème carrefour sur la large piste.
- Continuer sur cette piste jusqu’au carrefour avec la route nationale. Attendre que le feu soit vert pour traverser et rejoindre le village d’Ermenonville. Continuer tout droit, passer devant le Parc Jean-Jacques Rousseau, puis tourner à gauche après le château dans la Rue Souville. Suivre les panneaux « sentier des écrivains ». Au bout de la rue, tourner à droite (Chemin de la Cavée) puis tout de suite à gauche sur le Chemin du Moulin en pavée pendant 100 m puis revêtu (attention aux drains qui coupent la route).
- Au niveau du parking, prendre le chemin qui longe la clôture et part derrière la barrière. Au poteau des Bons Amis aller à gauche (vers la Croix Marchand) et arrivé à la croix prendre le 2ème chemin à droite (ne plus suivre le « sentier des écrivains »). Continuer tout droit et prendre le chemin qui part en face après la barrière.
- Après le château d’eau, aller à gauche sur la petite route goudronnée puis à gauche au carrefour pour rejoindre l’abbaye de Chaalis.
- Départ : Parking de l'abbaye de Chaalis ou gare routière de Senlis avec liaison V3
- Arrivée : Parking de l'abbaye de Chaalis ou gare routière de Senlis avec liaison V3
- Communes traversées : FONTAINE-CHAALIS, MONTLOGNON, BOREST, MONT-L'EVEQUE et ERMENONVILLE
Accès routiers et parkings
En partant d'Ermenonville prendre le N 130 vers Senlis se garer en face de La Mer de Sable, devant l'abbaye de Chaalis.
Stationnement :
Les 11 patrimoines à découvrir
- Paysage
La fontaine Sainte-Geneviève
Ce lieu était l'objet d’un pèlerinage célèbre pour la guérison de la fièvre. Les arbres remarquables qui l'entourent, nommés Le Gros Chêne et Le Châtaignier sont de probables témoignages de la religion gauloise.
La fontaine est une source captée, assez abondante, alimentant le ruisseau de la fontaine Sainte-Geneviève. Ce ruisseau est parallèle à la Launette et se verse dans la Nonette près du pont au nord du village de Montlognon. - Patrimoine
Montlognon
Le nom du village vient de la présence d'un moulin installé sur la rivière Nonette, appartenant à l'abbaye de Chaalis. Le remarquable portail de la petite église date de la fin du 11ème siècle. Son décor en bâtons brisés et ses chapiteaux à personnages sont caractéristiques de cette époque. - Autour de l'eau
La rivière Nonette
La Nonette est une rivière de 40,2 km de long, elle prend sa source à Nanteuil-le-Haudouin, s’écoule de l’est vers l’ouest et se jette dans l’Oise à Gouvieux, à 30 m d’altitude après avoir traversé Senlis et Chantilly. Ses deux principaux affluents sont l’Aunette au nord et la Launette au sud qui dessert les étangs de l’abbaye de Chaalis. Dès le 10e siècle, le lit de la Nonette a été détourné, en particulier pour l’utilisation de la force hydraulique à des fins artisanales puis industrielles : minoteries, filatures, teintureries, ferronneries, scieries... mais aussi pour l’aménagement et la décoration des parcs et jardins des grands domaines qui bordent son cours : fontaines, canaux, jets d’eau, cascades, miroirs d’eau… sans parler des lavoirs qui agrémentent, aujourd’hui encore, les villages. La Nonette est aussi source de biodiversité. Les milieux humides qui la bordent, sols inondés ou saturés d’eau, sont de véritables filtres naturels et constituent un habitat très recherché par une multitude d’espèces animales et végétales. - Histoire
Le village de Borest
Un menhir témoigne d'une présence humaine dés le néolithique. Une hache plate du Bronze ancien (1 500 av. J.-C), trouvée sur la commune (conservée au Musée de Senlis), présente des décors évoquant les Celtes d’Irlande, preuve des relations avec les civilisations avancées de la mer du Nord. Borest est mentionné dès l’époque de Clovis qui aurait donné ces terres à l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris, dès sa fondation.
Les ressources géologiques du plateau calcaire ont fourni les matériaux caractéristiques de l’architecture locale. Sous l’église se trouve d’ailleurs une carrière de pierres calcaires, propriété de l’abbaye de Chaalis au 13e s., qui servit à construire bon nombre d’édifices du secteur. - Histoire
Les chasses
Sous les monarchies, la chasse était un privilège réservé aux rois et à la noblesse, alors que le gibier proliférait et causait des dommages aux cultures. C’est par un décret du 4 août 1789 que ce privilège est aboli. Aujourd’hui dans les forêts du Parc, la chasse se pratique encore de novembre à mars, à courre selon une tradition ancestrale ou à tir en affut. La chasse à courre ou vénerie a laissé une empreinte très forte dans nos forêts avec les aménagements d’allées larges et disposées en étoiles. Elle nous a laissé aussi de nombreuses traces langagières : donner le change, être aux abois, prendre les devants, réclamer à cor et à cri…
- Espace protégé
Une forêt sur sable
La forêt d'Ermenonville est essentiellement implantée sur du sable. Ce sable s’est formé pendant le quaternaire par l’action du vent et de l’eau sur le calcaire déposé sur 3 000 mètres de profondeur depuis la fin du Trias (200 millions d’année). Au cours de cette période géologique le grand bassin parisien était, la plupart du temps, une mer tropicale remplie de coquillages et de crustacées. Tandis que le Quaternaire suivant est marqué par un climat plus rigoureux que le climat actuel. C’est la période des glaciations et de l'érosion. - Espace protégé
Forêt d'Ermenonville
Domaine royal avant le 12ème siècle, la forêt d’Ermenonville appartient à l’Église jusqu’à la Révolution. Elle était, alors, soumise à des servitudes imposées :
- les vaches et les porcs peuvent y paître librement
- les habitants des alentours peuvent y ramasser le bois mort, limité à ce que peut porter un âne. Mais le braconnage est sévèrement puni.
Les seigneurs ont seuls le droit d’y chasser à volonté ! Giboyeuse, la forêt d’Ermenonville est intégrée à la Capitainerie des chasses royales, ce qui permet aux princes de Condé d’y faire tracer au 18ème un réseau d’allées en étoile équipé de poteaux à ailettes. - Faune
Le grand gibier
Sous les monarchies la chasse était un privilège réservé aux rois et à la noblesse. L’interdiction formelle de chasser alors que le gibier proliférait et causait des dommages aux cultures, a longtemps, échauffé les esprits. C’est par un décret du 4 août 1789 que ce privilège, avec tous les autres, est aboli et que les propriétaires sont autorisés à chasser sur leurs terres. Aujourd’hui dans le Parc, la chasse se pratique de novembre à mars de plusieurs manières : à courre selon une tradition ancestrale, à tir à l’affut ou avec chien, en battue dans les espaces dégagés. La chasse à courre ou vénerie a laissé une empreinte très forte dans nos forêts avec, en particulier, les aménagements d’allées larges et disposées en étoiles. Elle nous a laissé aussi de nombreuses traces langagières : donner le change, être aux abois, prendre les devants, réclamer à cor et à cri… - Histoire
La maison Joseph II
Cette jolie petite maison du 18e siècle fut baptisée, à son ouverture en 1765, "L’Auberge du Soleil d’Or". Dans cette demeure se retrouvaient des ouvriers agricoles, des artisans ou encore des paysans pour échanger quelques mots et vider quelques verres. Le Marquis de Girardin y a invité l’empereur Joseph II d’Autriche obligé de coucher dans cette auberge, car il ne pouvait pas séjourner au château avant d’avoir été reçu par le Prince de Condé à Chantilly. L’auberge a vu défiler de grands hommes dont on a gravé le nom sur la devanture. Dans cette liste apparaît évidemment l’homme qui, à l’époque, est arrivé serrant dans sa main un bouquet de végétaux fraîchement cueillis : Jean-Jacques Rousseau. Il venait fréquemment boire une chope de bière chez l’aubergiste qui bénéficiera de sa reconnaissance. - Patrimoine
Le château
Ce château dans le pur style classique était à l’origine une forteresse, contrôlée par les comtes de Senlis et par les premiers rois de France. Ils venaient, sous les hêtres et les chênes, se battre, s’exercer à la guerre et pratiquer la chasse. Villa sur pilotis (entourée de deux tours à créneaux et protégée par une porte en pont-levis) construite au 9ème siècle. Elle devient une forteresse dévastée par la révolte des Jacques en 1358. Le château est réparé au 15ème puis transformé en 1600, date à laquelle la seigneurie d’Ermenonville sera érigée en vicomté par le Roi Henri IV. Aujourd’hui, les bases du château sont ancrées au plus profond du marécage. Beaucoup de personnalités sont venues dans ce château : en 1474, Louis XI, y séjourne pour travailler, à la fin du 15ème siècle, Henri IV achète ce château pour son compagnon d’arme, Dominique de Vic. En 1763, le Marquis de Girardin hérite du domaine et y reçoit J.J. Rousseau en fin de vie. Sur le fronton nord du château persiste le blason de la famille Radziwill propriétaire en 1878. En 1991, il devient un hôtel. - Faune
L’invisible engoulevent d’Europe
Le Caprimulgus europaeus est un oiseau rare. Il chante au crépuscule et chasse des insectes de nuit. Il est très difficile à repérer, à cause du camouflage que lui confère son plumage couleur feuilles mortes. Visiteur d’été en France, il migre en Afrique en hiver. De la taille d’une tourterelle, il fait son nid dans un creux du sol et y pond deux œufs, couvés de mai à juillet. Il habite les landes à bruyère et les clairières des zones boisées. Son chant est un ronronnement typique, continu, sonore, rapide et dur. Il est émis sur plusieurs minutes et il est audible à 1 km. Il le répète durant des heures du crépuscule à l’aube.
Météo
Profil altimétrique
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