A la recherche du vieux Larchant
Description
1- Nous partons du portail Sud du transept de l'église. De l'autre côté de la rue, dans le prolongement de la place, une porte cintrée est tout ce qui reste de visible de l'ancienne chapelle, disparue à la révolution, où fut enterré Saint Mathurin.
2- A gauche se trouvait l'ancien cimetière de Larchant dont ne subsiste que la croix centrale. Désaffecté au début du XXème siècle, c'est aujourd'hui une propriété privée.
3- En suivant l'ancienne rue de l'Hôtel-Dieu, contigüe au cimetière, nous trouvons l'ancienne Poste, auparavant Presbytère, ou "Maison des Coquilles", chapelle de l'Hôtel-Dieu, lequel comprenait 3 chambres basses. Au XVIIème siècle, les Petites Écoles y étaient installées, dans une des chambres à feu.
4- Nous arrivons sur la place, ancienne rue de la Bretonnière, qui devait son nom aux nombreux pèlerins bretons qui venaient à Larchant. Jusqu'à la fin du XIXème siècle s'y trouvait un puit, où une femme trouva la mort en 1744.
5- Arrivés sur la place, nous passons devant l’École Primaire qui fut inaugurée en 1884. A cette époque, les filles étaient séparées des garçons. Le bâtiment abritait aussi la Mairie.
6- Nous prenons ensuite la seconde rue à gauche, ruelle du Pressoir, d'après l'ancien pressoir banal qui s'y trouvait. A l'endroit où la ruelle s'élargit, se situait l'ancienne Grange aux Dîmes (il n'en reste que les murs, servant d'enclos à un verger) à droite, et l'Audience et les anciennes Prisons à gauche.
7- La ruelle débouche sue la rue de l’Église, à droite, anciennement dénommée rue du Pont. Au coin de la rue, à droite, se situait l'enseigne de l'Image St-Etienne, puis l'Image St-Jacques et l'Image St-Pierre, avec son étage à encorbellement et ses devantures ordonnancées en pierre de taille, sur le modèle des anciennes échoppes. Au Moyen Age c'était l'une des rues les plus animées du village. De l'autre côté de la rue nous avions l'enseigne de l'Homme Sauvage. Dans la cour de cet établissement, au fond d'un puits, furent trouvés les restes d'instruments de musique en terre et en verre qui étaient vendus lors des pèlerinages. Plus loin dans la rue, à droite, une maison correspond à l'emplacement des anciennes Halles, avec une inscription "Le 29 juin 1792 fait par Jean-Pierre Bernard et Adelaïde Hamelin ma femme".
8- Le croisement entre la rue de l’Église et la rue de la Libération (ancienne rue de Nemours) s'appelait autrefois le Coin Musard car le crieur public venait y annoncer les nouvelles, juché sur une pierre. Les gens s'attardaient là en commentant les petits potins. Laissant la rue de Chouard, anciennement Grand Chemin de Melun (menant au nord du département et peut être à l'Abbaye Notre-Dame de Jouarre, d'où la déformation du nom) nous remontons la rue vers le carrefour des Trois Rois. Sur la droite se trouvait l'ancien four banal, juste après l'ancienne auberge de l’Écu de France, entre la rue de Chouard et la ruelle du Four. A carrefour, à l'entrée de la rue de Paris, l'auberge des Trois Rois est la seule auberge intacte. Sa façade, datée du XVème siècle, est classée. Elle reste hôtellerie jusqu'au XVIIIème siècle. En 1601, Mathurin Dupetit, hôte de l'auberge est témoin d'un exorcisme qui eut lieu dans l’Église.
9- La rue de Paris, ancienne voie de communication qui rejoignait la voie de Chailly en plaine, nous mène jusqu'aux anciens fossés. Elle conduisait aux carrières et les tombereaux de sable y causaient d'importants dégâts.
10- Vers la gauche, nous remontons la rue où se situent les plus importants vestiges des anciennes murailles du village. Les habitants obtinrent l'autorisation d'édifier des fortifications en 1528. On peut encore voir l'appareillage de ce mur d'enceinte, qui montre les restes d'une tour en haut de la rue. Les fortifications servirent de carrière de pierre après l'incendie de 1778, pour réparer les dommages causés aux habitations du village.
11- En arrivant à la porte des Sablons, avec la mare du village à droite, nous observons la très ancienne Ferme du Chapitre, restaurée en 1761, qui domine le village. Le grand bâtiment, avec pierres appareillées, est la grange aux Dîmes. On distingue aussi un beau pigeonnier. C'est aujourd'hui une propriété privée.
12- En descendant la rue, certaines maisons anciennes sont reconnaissables à leur toit très pentu (au n°34 et 36). Au n° 15, un soupirail est barré d'un "nœud de sorcière", destiné jusqu'au XIXème siècle, à éloigner les mauvais esprits. Au n°22 se situe la Maison du Pèlerin, qui montre sur sa porte les signes distinctifs des pèlerins : le bâton et la coquille Saint-Jacques, rappelant que Larchant fut une étape sur la route de Compostelle.
13- Par la ruelle, en face d'une ancienne maison à encorbellement frappée d’alignement, nous rejoignons la place du Pilori, notre point de départ.
- Départ : Larchant
- Arrivée : Larchant
- Communes traversées : LARCHANT
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