De Luzarches à Presles en passant par Royaumont !
LUZARCHES

De Luzarches à Presles en passant par Royaumont !

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De gare à gare, du beau village de Luzarches à la forêt de Carnelle en découvrant des villages préservés,  une abbaye royale et un trés vieux dolmen !
Une belle côte à grimper en forêt. Des chemins et des petites routes.

Description

  1. En sortant de la gare de Luzarches, prendre à droite le boulevard de la Fraternité puis aller à gauche sur la rue Vivien. Au bout de la rue prendre à droite.
  2. Puis 2ème à gauche pour prendre la rue Saint Damien. Continuer tout droit pour passer devant l'église et continuer pour prendre le pont sur la voie rapide.
  3. Au rond-point à la sortie du pont faire le tour et prendre le chemin de terre qui part en parallèle de la voie rapide. Continuer tout droit et descendre sur le chemin jusqu’au village de Chaumontel. Au carrefour prendre à droite la rue André Vassord. Arrivé sur la place de l’église,  aller à gauche par la rue de la République. Au bout de la rue, au feu, aller à droite.
  4. Arrivé au rond-point, faite le tour pour aller à gauche (attention route très passante) et prendre la rue Depuille, puis prendre la première rue à gauche, rue Nouvelle. Continuer puis tourner à gauche dans la rue du Pont. Au bout de la rue aller à droite.
  5. Continuer tout droit pendant 3 km jusqu’au hameau de Baillon. Arrivé au hameau continuer tout droit et prendre la 2ème rue à gauche. Continuer sur la rue.
  6. Après le tournant prendre le chemin qui part à gauche derrière la barrière. Longer le mur puis continuer en sous-bois. Au bout du chemin aller à droite vers l’abbaye de Royaumont. Revenir sur vos pas (ou en partant d’ici, aller à gauche en regardant l’abbaye).
  7. Traverser le petit pont de pierre et aller à droite sur la route (attention, deux traversées successives de routes passantes). Au croisement avec la départementale D909, traverser en empruntant l’aménagement conçu pour les cyclistes et prendre en face la petite route. Puis   traverser par l’aménagement suivant la route départementale D922 et continuer tout droit vers le village d’Asnières-sur-Oise.
  8. Au rondpoint, aller à gauche vers le centre du village et continuer à gauche pour longer le parc de Touteville. Arrivé au carrefour avec la rue Jean Jaurés, aller à gauche.
  9. Une fois au parking, prendre le chemin qui part à droite derrière la barrière blanche et continuer à monter. Continuer tout droit au niveau du premier poteau et au niveau du carrefour du Chêne Quentin, prendre la route du Chêne Quentin derrière la barrière.
  10. Après 300m prendre en faisant attention le deuxième petit chemin qui part à gauche. Continuer jusqu'à la route, la traverser en faisant attention et descendre sur la petite route.
  11. Arrivé au poteau prenez à gauche la route de Franconville derrière la barrière blanche en direction de la Pierre Turquaise. Vous pouvez aussi aller faire un petit tour à droite pour découvrir le lac bleu et le lac vert. Sinon au 2ème carrefour aller à droite pour découvrir plus loin après la barrière le dolmen de la Pierre Turquaise.
  12. Reprendre la descente et en sortant de la forêt juste avant d'arriver tout en bas prendre le petit chemin qui part à droite en restant sur la gauche. Continuer tout droit en suivant les marques jaunes pour rentrer dans le village de Presles. Continuer tout droit rue Henri Douay puis à droite rue des éclaireurs et rapidement à gauche ruelle Tortue. Continuer tout droit pour rejoindre la gare.
  • Départ : Gare de Luzarches
  • Arrivée : Gare de Presles
  • Communes traversées : LUZARCHES, CHAUMONTEL, ASNIERES-SUR-OISE, VIARMES, SAINT-MARTIN-DU-TERTRE, NOISY-SUR-OISE et PRESLES

Accès routiers et parkings

Gare de Luzarches

Les 14 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine

    Luzarches, un village de toujours

    Occupé depuis au moins l’âge du Bronze, Luzarches a dès le 8ème siècle, une église paroissiale. Au 9ème siècle, les incursions des normands obligent à construire une motte féodale, une butte de terre de 15 m de haut (toujours en place), entourée de fossés et de palissades. Puis c’est une muraille et des tours qui protègent le village. Pendant plus de trois siècles, de 1479 à 1853, le cœur de Luzarches bat au rythme de sa principale artère, la grande route de Paris à Calais. Troisième relais de poste depuis la capitale, de nombreuses auberges y proposent leurs services et des marchés hebdomadaires se tiennent sous la halle de bois.
  • Archéologie

    Motte féodale

    Une motte castrale est un type particulier de fortifications de terre qui a connu une large diffusion au Moyen Âge1. Elle est composée d'un rehaussement important de terre rapportée, de forme circulaire, le tertre. La plupart du temps ce tertre est entouré d'un fossé. Le sommet était occupé par un fortin de bois entouré d’une forte palissade. La motte castrale était un château fort primitif.
  • Patrimoine

    Eglise Chaumontel

    L'église Notre-Dame-de-la-Nativité : édifiée initialement au XIIIe siècle, la reconstruction intervenue au XVIe siècle n'a laissé en place que de rares éléments architecturaux de l'origine, dont notamment un pilier. D'apparence très sobre, et sans autres ornements à l'extérieur que des contreforts de trois formes différentes, la volumétrie trahit toutefois l'ancienneté de l'église. Sa nef est aveugle et comporte deux bas-côtés à trois travées. Il paraît qu'une abside était autrefois présent au chevet, qui est aujourd'hui plat et éclairé par un triplet. Au sud du chœur de deux travées, sont accolés le clocher à toit en batière, puis un bas-côté. Au nord du chœur, c'est la première travée qui comporte un bas-côté ; la sacristie y est accolée à la deuxième travée. - À l'intérieur, l'église renferme deux œuvres d'art remarquables : une vierge à l'enfant du XIVe siècle et une pietà du XVIe siècle18. Pour visiter l'église, l'on pourra demander la clef en mairie ou à la pharmacie

  • Autour de l'eau

    Lavoir

    Pendant des siècles, les femmes n’avaient d’autres choix que de laver le linge dans le cours d’eau, sans installation particulière, exposées aux intempéries. A la suite des grandes épidémies mortelles du début 19e siècle (choléra en 1832), des mesures hygiénistes sont prises, notamment en favorisant la construction des lavoirs. Le 3 février 1851, l’Assemblée nationale vote un crédit spécial pour aider à la conLes lavoirs couverts ont été construits par volonté d’introduire l’hygiène dans les pratiques domestiques. Les municipalités se préoccupaient peu d’hygiène avant la loi du 3 février 1851 par laquelle l’État ouvre un crédit extraordinaire pour encourager les communes à bâtir bains et lavoirs publics. Il s'agit de séparer les lieux où on recueille l'eau potable des lieux d'abreuvoir et de lavage.
    C'était des lieux importants pour la vie sociale des villages.
  • Patrimoine industriel

    Usine

    En 1776, le Prince de Condé vend le moulin de Chaumontel, dit le moulin de Glume ou moulin de Glanne. Ce moulin existait dèjà en 1238, il faisait partie des huit moulins à eau de la vallée de l’Ysieux, implantés de Fosses à Royaumont.  Le moulin est plusieurs fois revendu et est finalement remplacé par une usine de perles métalliques, puis par diverses productions. Son architecture avec ses toits industriels à « shed » (en W) est trés caractéristique des premiers temps de l'inductrie.
  • Patrimoine domestique

    Lavoir de Baillon

    Les lavoirs couverts ont été construits par volonté d’introduire l’hygiène dans les pratiques domestiques. Les municipalités se préoccupaient peu d’hygiène avant la loi du 3 février 1851 par laquelle l’État ouvre un crédit extraordinaire pour encourager les communes à bâtir bains et lavoirs publics. Il s'agit de séparer les lieux où on recueille l'eau potable des lieux d'abreuvoir et de lavage. 
    Partout en France se sont alors construits ces lavoirs, lieu de rencontre et d'échange des femmes du village.
  • Espace protégé

    Le marais de Baillon

    Outre leurs rôles essentiels de régulateurs des eaux de surface et d’épurateurs naturels, les marais sont des réservoirs de biodiversité. Ici, 215 espèces végétales se développent dont deux protégées en Ile-de-France : la cardamine impatiente et la zannichellie des marais et trois espèces très rares : la laîche à épis distants, le cynoglosse officinale et l’euphorbe des marais. On y trouve, aussi, des oiseaux rares pour la région, comme le Martin pêcheur d’Europe et trois espèces de libellules assez rares dont l’Orthétrum bleuissant.

  • Histoire

    La reine Hortense, reine consort de Hollande

    Hortense de Beauharnais, belle-fille de Napoléon 1er et mère de Napoléon III, vécut quelques temps à Baillon. Son mari Louis Bonaparte, frère de Napoléon 1er, était propriétaire du château de Baillon et quand elle y résidait, elle faisait régulièrement la promenade jusqu'à l'abbaye.
  • Autour de l'eau

    L'eau des moines

    L’abbaye de Royaumont est construite par les moines dans un marécage qu’ils assainissent. Pour alimenter en eau potable l’abbaye, grand confort à cette époque,  ils captent les sources qui jaillissent au pied du massif de Carnelle et les canalisent en souterrain pendant 3km.
    Ils détournent, aussi, les rivières Thève et Ysieux, dans des canaux pour alimenter les étangs de pèche, irriguer les jardins ou évacuer les eaux usées …
  • Patrimoine industriel

    Usine Derolland-Delacoste

    Dans les anciennes usines Derolland-Delacoste, on transforma le caoutchouc de 1863 à 1993 en ballons-sondes ou en jouets, telle la mondialement célèbre « girafe Sophie », née en 1961. Cette figurine, mordillée par des générations de nourrissons, reste toujours l’un des jouets les plus vendus. Dans sa plus grande extension dans les années 1950-1960, on compte alors 700 ouvriers sur 3 ha d’ateliers, dominés par 3 gigantesques cheminées en briques.
  • Forêt

    Entretien de la forêt

    La forêt de Carnelle est une forêt domaniale. Elle est gérée par l'ONF pour l'état français.
    Pour assurer le renouvellement de la forêt, aujourd’hui vieillissante, les forestiers procèdent à des coupes "de régénération". Ils veillent toutefois à préserver les paysages, notamment sur les sites très fréquentés (étangs, Pierre Turquaise) qui font l’objet d’une gestion adaptée et d’une information auprès des collectivités et sur le terrain.
    Le Chêne sessile et le Châtaignier, bien adaptés au milieu et aux évolutions du climat, sont les essences objectifs principales de cette forêt. Lors des interventions sylvicoles, d’autres essences sont volontairement maintenues pour diversifier les peuplements.
    Pour préserver la biodiversité, les forestiers mènent de nombreuses actions écologiques comme l’entretien des mares ou le maintien d’îlots de vieux bois.
  • Archéologie

    La Pierre Turquaise

    Cette allée couverte est la plus vaste et la plus célèbre de toutes les allées couvertes de la région parisienne. En 1755, le site aurait été vidé et aménagé en chenil pour abriter les chiens de chasse du prince de Conti. Il servit ensuite de cabane pour les bûcherons. Dans la nuit du 14 au 15 décembre 1985, le site est victime d'un attentat à l'explosif jamais revendiqué, qui l'endommage fortement, pulvérisant le linteau et soulevant plusieurs tables de couverture qui en retombant ont endommagé les orthostates. L'édifice est réhabilité par les Monuments Historiques. Les dolmens – mot dérivé du breton taolven - qui signifie table de pierre, sont des tombes collectives érigées au Néolithique final. Le dolmen-type est composé d’une chambre funéraire faite de grosses pierres dressées (orthostates), couverte de dalles mégalithiques. L'allée couverte mesure plus de 12 m de long pour environ 2,50 m de large en moyenne pour une hauteur de 2,20 m. Les deux piliers d'entrée sont ornés de bas-reliefs. Le mieux conservé est situé sur le pilier gauche. Ce serait une figure schématique de la déesse des morts.
  • Autour de l'eau

    Marais du moulin neuf

    Ces sols inondés ou saturés d’eau sont les reins de notre Terre, ce sont de véritables filtres naturels. Ils constituent un habitat très recherché par une multitude d’espèces animales et végétales. Ce marais communal est classé en Espace naturel sensible (ENS) depuis 2017. Il présente des milieux humides ouverts – roselières, cariçaies et mares – riches en biodiversité, et joue aussi le rôle de bassin de retenue des eaux pluviales, pour lutter contre les inondations.
  • Histoire

    Château de Courcelles

    La partie la plus ancienne du château de Courcelles date pour l'essentiel des XVII et XVIIIème siècles avec d'importantes modifications à la fin du XIXème siècle. L'aile droite depuis la rue a été construite après 1731. L'aile gauche sera doublée en 1906. Celle-ci comporte la porte d'entrée de la chapelle dédiée à Saint Louis. En 1647, l'évêque de Beauvais avait autorisé une chapelle à titre privé au sein du domaine. Un plan de 1756 représente la cour du château, ceinte d'un haut mur et percée d'un grand portail, qui englobait la rue actuelle et la place de la demi-lune. Parmi les propriétaires on peut citer Angélique Perrot, Président de la chambre des comptes, guillotiné en 1794, le Vicomte de Prunelé, député de l'Empire devenu Maire de Presles. A partir de 1860 apparait la dynastie des Frottin puis par succession les Potron - dont Henri qui fut Maire de la commune pendant 40 ans – et les propriétaires actuels. Lors de la Grande Guerre (14-18), l'édifice est converti en hôpital auxiliaire et accueille un grand nombre de blessés. La grille d’honneur, encadrée de deux pavillons d’entrée au toit à la Mansart, porte le monogramme EF, du nom d’Edouard Frottin.


Météo


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