Du château fort à la forêt
BEAUMONT-SUR-OISE

Du château fort à la forêt

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Pour découvrir une ville secrète avant de s'enfoncer dans la forêt...

Description

Du parking, entrer dans le parc derrière la mairie et ressortir rue de Paris. Aller à droite puis à gauche avenue Anatole France. Prendre la première rue à droite , rue Henri Pasdeloup puis encore à droite, rue Duquesnel.
Prendre les escaliers qui descendent. Traverser deux fois et descendre la rue. 60 m plus loin prendre les escaliers qui montent jusqu'au château. Faire un aller et retour dans le parking pour admirer la vue sur l'église puis longer les murailles et rejoindre la rue Basse de la Vallée. Aller à gauche. Descendre puis traverser au passage piéton et prendre l'escalier qui monte vers l'église. Face à l'église aller à droite et encore à droite. Prendre l'escalier qui redescend et aller dans le passage qui part à gauche, rue du Heaume. A la sortie, traverser et aller à peu près en face rue de l'Orme.
Place Jean Jaurès aller à gauche. Traverser au niveau du passage piéton et prendre le sentier des Fossés de Noisy. Au carrefour aller à gauche, sentier du Saint Laurent. Arrivé dans la rue, aller à droite et carrefour suivant à gauche. Au prochain carrefour aller à droite rue de Verdun et continuer jusqu'au bout de la rue.
Au bout de la rue de Verdun continuer tout droit et prendre le chemin qui passe sous la haie. Continuez le long du Champs et au milieu de la pente aller à droite à travers champs en suivant les traces. Arrivé de l'autre côté du champ faire quelque pas à gauche et prendre le chemin qui part à droite en sous-bois. Au Carrefour des grands marronniers prendre le chemin de droite. Continuer tout droit sur ce chemin et arrivé chemin de la petite cavée, aller à droite puis prendre le sentier qui part vers la gauche dans le tournant. Au carrefour aller à droite.
Une fois dans la rue aller à gauche puis reprendre le sentier qui part à gauche. Au carrefour à droite et, arrivé à la place enherbée, aller tout droit pour découvrir le menhir.
Aller vers le rond-point traverser et prendre l’impasse. Aller sur la droite sur le chemin de la porte blanche puis encore à droite sur le sentier qui rejoint la rue Léon Simon. Aller à gauche puis traverser la rue Voltaire pour prendre la rue Michelet. Au bout à droite sur l’avenue du Président Wilson.
Au bout, aller dans le parc de la mairie pour rejoindre le parking.
  • Départ : Parking de la mairie
  • Arrivée : Parking de la mairie
  • Communes traversées : BEAUMONT-SUR-OISE et NOINTEL

Les 5 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine

    Cinéma « Le Palace »

    Ce cinéma construit en 1914 en utilisant une charpente métallique de l'Exposition universelle de 1900, ouvrit finalement ses portes en 1928, encore au temps du cinéma muet. Son succès fut tel qu'en 1936, on y ajouta un balcon pour aménager la cabine de projection au-dessus du hall d'entrée. En même temps sa façade est totalement remaniée, et caractérise alors de style art déco. Le chanteur et comédien Eddy Mitchell y a réalisé plusieurs des soirées de son émission La dernière séance qui présentait, de 1982 à 1998, des films des années cinquante et soixante dans les conditions du cinéma de quartier d'alors. Le cinéma « Le Palace » a également servi au film La Cité de la peur pour la scène flash back en noir et blanc.
  • Archéologie

    Château de Beaumont

    Cet ancien château était un des plus importants de la vallée de l'Oise. Il est mentionné pour la première fois en 953. Il possédait un donjon roman rectangulaire à contreforts plats de vingt-cinq mètres de haut et cinq de large. Il fut probablement érigé par le comte Mathieu (1080-1155) en remplacement d'une précédente structure en bois de type castrum bâtie, dès le 3e siècle, sur cet éperon rocheux. La forteresse fut de nombreuses fois détruite puis reconstruite entre le 10e siècle et le 17e siècle. En 1814, le château cessa d'être une place militaire. Le mur d'enceinte mesurait 200 mètres de long sur 2,40 m d'épaisseur et sur dix à quinze de hauteur. Sa structure forme une moitié de polygone régulier de quatorze côtés avec sept tourelles rondes. Un pont-levis et une porte voûtée permettait d'y entrer. Le donjon de trois étages abritait contrairement à l'usage les appartements du seigneur.
  • Patrimoine

    Église Saint-Laurent

    Derrière une façade sans particularités, flanquée d'un remarquable clocher-tour Renaissance, se cache un édifice d'une grande élégance, qui témoigne des débuts de l'architecture gothique. Cette église se singularise par des doubles bas-côtés, ce qui est rare dans les église de la région et explique la présence des nombreux grands chapiteaux à crochets. Ils ont tous été décorés avec grand soin, avec une flore inspirée directement de la nature. On reconnaît aisément les feuilles du chêne et de la vigne ainsi que le fruit d'arum. Ces œuvres sont de beaux exemples de l'état d'art de la sculpture en Île-de-France au 13e siècle. Le chœur conserve quant à lui les dispositions du dernier quart du 12e siècle ; c'est la partie la plus ancienne église. Éclairé par des fenêtres hautes, le chœur est lumineux et présente un plan original.
  • Forêt

    Forêt de Carnelle

    La forêt est composée majoritairement (65 %) de futaies de chênes et de hêtres avec également de nombreux taillis de châtaigniers, en particulier sur les versants nord et ouest. Des chevreuils, quelques sangliers ou cerfs en provenance de la forêt de Chantilly, des renards, blaireaux, lapins la peuplent. Tandis que gardons et carpes profitent dans les étangs. Le sol de la forêt de Carnelle fut largement exploitée. L'exploitation du gypse commence dès 1864, celle de la meulière en 1901. On extrayait également les marnes ou le sable. Occupée dès la préhistoire (6 à 8000 ans avant notre ère), la forêt entre dans le domaine royal sous Philippe IV le Bel en 1293. Puis le massif devient la propriété du connétable Anne de Montmorency en 1527. Comme toute les forêts royales, elle est aménagée pour la chasse à cour. La forêt devient domaniale à la Révolution.
  • Archéologie

    Menhir

    En Europe, les menhirs constituent l'une des formes caractéristiques du mégalithisme au Néolithique jusqu'à la fin du Chalcolithique. Jusqu'à récemment, les menhirs sont associés à la culture campaniforme qui occupait l'Europe à la fin du Néolithique et au début de l'âge du bronze, entre 4 500 et 2 500 ans avant notre ère. Quasiment rien n'est connu de l'organisation sociale et des croyances de ces populations ayant érigé les menhirs. Aucune trace de leur langue n'est parvenue jusqu'à notre époque ; cependant, nous savons qu'ils enterraient leurs morts et pouvaient cultiver des céréales, produire des poteries, des outils de pierre et des bijoux. 

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