Petite boucle Nointel-Mours.

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Des champs au bord de l'eau en passant par deux charmants villages

Description

En sortant de la gare aller vers la droite, traverser la RD et aller en face sur le chemin qui longe la route vers Nointel. Entrer dans le village et aller à droite dans la rue Notre Dame puis à gauche rue de l'Eglise pour admirer le château.

Dos au château remonter l'allée dallée vers l'obélisque et aller à droite. Prendre l'Avenue de Paris et tourner dans la 3ème rue à gauche, rue du Croissant. Tourner à droite pour longer le lavoir.
Traverser la voie de chemin de fer par les portillons, en faisant très attention. Prendre le chemin qui part sur la droite jusqu'à l'allée des érables. La prendre en allant à gauche.
Traverser la Route départementale et continuer dans l'allée boisée. Prendre le chemin qui part à droite après le petit pont pour rejoindre à travers champs le village de Mours. Arrivé au carrefour devant le hangar aller à droite. Entrer dans le village et continuer sur la rue du Moulin.
Devant la mairie, pour aller au bord de l'Oise, aller tout droit et rejoindre la rue du Port. Au carrefour traverser la rue et prendre le sentier qui part à gauche puis passe sous la voie rapide. Continuer sur le sentier tout droit le long du ruisseau pour rejoindre le bord de l'Oise et découvrir l'espace naturel en longeant l'Oise. Revenir sur vos pas et au bout de la rue du Port aller à gauche puis à droite sur le chemin du cimetière pour découvrir la belle chapelle du Clos. Faire demi-tour jusqu'à la mairie (4) et prendre la rue de Nointel pour regagner la gare.

Départ : Gare de Nointel-Mours.
Arrivée : Gare de Nointel-Mours.
Communes traversées : NOINTEL, PRESLES et MOURS

Les 11 patrimoines à découvrir

Patrimoine
Château de Nointel
En 1680, le seigneur local, Jean de Turmenyes, chevalier de l'Ordre du roi, fait ériger un château par un architecte élève de Jules Hardouin-Mansart. Au 18ème siècle, le financier Bergeret en est propriétaire. Il y organise des réceptions somptueuses où sont invités de nombreux artistes comme Fragonard, Boucher, Hubert-Robert, ... A partir de 1982, propriété du prince Murat, le château est transformé, peu de temps, en musée d'art contemporain. Aujourd'hui, il abrite un complexe hôtelier voué à l'organisation de séminaires.
Histoire
Parc du château Classé
Le parc du château a été aménagé à la construction du château en 1680 et remanié pour partie au XIXème siècle, dans le style des jardins anglais. Au contact du village, la structure des jardins à la française organise toujours les relations entre le château et la place du village, également classée. À l’ouest, côté rue Notre-Dame, les dépendances du XVIIème siècle réhabilitées dialoguent avec les maisons anciennes. Côté sud-est le bâtiment dit « du Prieuré » jouxte l’église. À proximité du château, une fontaine et un boulingrin entourés de tilleuls taillés complètent la composition.
Sa composition très originale en font un lieu particulièrement
atypique, ponctué d’une belle statuaire. Le parc a aussi une
grande influence sur le paysage et l’organisation du secteur,
puisqu’il prolonge ses allées structurantes jusqu’à Beaumont-sur-
Oise et au lieu-dit des Communaux de Nointel, à Presles.
Histoire
Obélisque
Cet obélisque date du 19e siècle. Il est offert à la famille Béjot par l'un de leurs amis, propriétaire du château de Castille à Uzès, dans le Gard. Il est dressé à Nointel entre 1832 et 1833. Construit en pierre, cet obélisque porte au sommet la date « 1809 » en commémoration de la victoire de Napoléon à Wagram.
Savoir-faire
la ferme de Nointel
La date de construction de cette ferme n’est pas précisément connue mais elle est déjà présente sur la Carte d’Etat-major réalisée en 1819. La partie perpendiculaire au bâtiment déjà existant est rajoutée au milieu du XIXe siècle. La ferme appartient à la même famille depuis 1926.
Agriculteur de génération en génération, David TEILLIER est un éleveur aux multiples productions : viande bovine et volaille, rillettes, saucissons, production de miel et autres produits de la ruche comme de l’hydromel, jus de pomme, etc. L’ensemble de ses produits est en vente à la ferme, ouverture tous les jours sauf dimanche de 17h à 19h30 !
Patrimoine domestique
Lavoir
Ce lavoir couvert est élevé en 1878. Il est construit en pierres, en briques et en béton avec une superposition de briques et de pierres jusqu’à la mi-hauteur. Il abrite un grand bassin rectangulaire et un petit bassin en demi-cercle, alimentés par un aqueduc amenant les eaux de la forêt de Carnelle. On y trouve des fenêtres régulières et symétriques ainsi que des portes dont au moins une a été bouchée par des briques afin d’en faire une fenêtre. Des inscriptions relatives aux règles d’usage du lieu sont visibles à l’intérieur.
Patrimoine industriel
Grand Moulin de Presles
La première date connue pour cet ancien moulin est celle de sa première vente en 1511. En 1584, il devient la propriété d’Antoine Nicolaï qui en fait un moulin à huile. En 1836, Louis-Philippe autorise la construction d’un second moulin et d’une deuxième roue. Il est modernisédans la seconde moitié du 19e siècle grâce à l’installation d’un moteur à gaz et d’une cheminée. En 1933, la «Société du moulin de Presles» est constituée. Dix ans plus tard, unincendie ravage les bâtiments. Le moulin est totalement reconstruit en 1954. L'établissement emploie alors 20 personnes et 900 quintaux de blé y sont broyés chaque jour. L’activité s’éteint en 1982.
Autour de l'eau
Ru de Presles
Le rû du roy, dit rû de Presles, prend sa source à la Fontaine au Roy à Saint-Martin-du-Tertre, au coeur du massif de Carnelle. Depuis Presles, il a été canalisé vers le 12e siècle par les Moines de l'Abbaye de Saint-Denis pour alimenter des moulins. Sur son cours de 8 km, plus de 8 moulins étaient en action dont 3 à Mours. Les bâtiments de ces 3 moulins ont résisté au temps et sont toujours présents. Le dernier moulin, dit moulin Poutrel, ferma dans les années 1970.
Patrimoine
Villa Saint Régis
En 1882, Madame Leemans qui est propriétaire d'une grande partie de Mours fait construire la villa Saint-Régis comme résidence. Agrandie ensuite pour en faire un orphelinat de jeunes filles, puis tranformée en hôpital militaire pendant la guerre de 1914-1918, elle devint la résidence des officiers allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après la guerre, elle est récupérée par les Jésuites puis elle est rachetée par la congrégation des Pères Missionnaires Africains. Son parc de près de 8 hectares abrite des arbres magnifiques et presque centenaires.
Patrimoine industriel
Un village industrieux
Les voies de communication et les rivières qui traversent le village lui donnèrent sa vitalité. Au début du 20éme siècle, Mours comptait plus de 80 emplois pour un peu plus de 120 habitants. Les fermes, les 3 moulins, la fabrique de boutons, la blanchisserie et les commerces faisaient vivre le village. Au début du siècle, la création de l’usine de ciment Poliet donne du travail à plusieurs générations de Moursiens. Les années 1960-1970 voient la fin de ces activités. Mours se transforme en village résidentiel et voit sa population augmentée avec l’aménagement d’un lotissement. Au service des habitants, le plus ancien bâtiment de la commune, la Cella Beati Dyonis (la Villa Saint-Denis) devient la Maison des Associations, la chapelle du Clos, le centre culturel et la villa Montcalm devient la Mairie, pourvue d’équipements modernes et entourée d’un parc.
Espace protégé
Espace naturel des bords d'Oise
Les bords d’Oise à Mours sont classés en Espace Naturel Sensible local, ENS. Il renferme des milieux riches et variés : des bois, des prairies, des champs, des haies, une « mare », un ruisseau, quelques bâtiments, des friches ainsi qu’une ancienne carrière. Ce site offre également des vues paysagères intéressantes sur la vallée de l’Oise. Ce secteur fait partie du corridor biologique, entre le Vexin et la forêt de Carnelle, qui permet le passage d’animaux vers la forêt. C’est un site fragilisé, en zone inondable, mais avec un fort potentiel de renaturation.
Patrimoine
centre culturel Leemans
Après la démolition de l’ancienne église à la Révolution, le village n’a plus de lieu de culte. En 1851, Emile Leemans, agent de change et bienfaiteur de la commune, fait un don qui permet la construction de la chapelle, en 1865. La chapelle est utilisée comme lieu de culte jusqu’aux années 1930. Elle est ensuite abandonnée dans les années 1960. Alors, elle menace ruine et subit le vandalisme. En 1992, le maire, Jean-Claude Faivre et son équipe vont réhabiliter l’extérieur de la chapelle en lui donnant son lustre d’antan, avec ses pierres ouvragées, de nouveaux vitraux et une nouvelle cloche. L’intérieur est ensuite rénové et ouvert au public en 2018 pour accueillir concerts, expositions et lectures.