Découverte historique de Pont-Ste-Maxence

La première église est dédiée au martyr de sainte Maxence, jeune noble écossaise qui, à la fin du 5e siècle, fuit un mariage forcé avec un homme païen. Ne voulant pas aller à l'encontre de sa foi chrétienne, elle ne cède pas à son promis lancé à sa poursuite. De dépit il lui tranche la gorge mais Maxence se relève et prend sa tête entre ses mains pour se rendre à un endroit proche où une église est rapidement édifiée. En souvenir, une procession s'y tient chaque année. De style gothique flamboyant, elle est construite entre 1470 environ et la première moitié du 16e siècle. Elle présente ainsi une belle unité de style, très lumineux.

Construite sur les deux rives de l’Oise, dans l’axe de passage de Paris vers le nord de la France, la ville a été profondément influencée par les transports : fluviaux, ferroviaires… Mais savez-vous que ce chef-lieu de canton, haut lieu de négoce de vin au 19ème siècle, a aussi vu naître l’apéritif du Mont Calipet ou que l’hôtel de ville, aussi appelé « chapelle Saint- Georges » du fait de sa toiture surmontée d’une flèche, a voulu rivaliser avec l’église paroissiale voisine ? Sur les totems du circuit, des photos immortalisent des événements de la petite et de la grande histoire : grève de 1936, Libération, rallye des jonquilles… des faits qui nous relient à un lieu et une histoire commune.

Départ à la gare de Pont Saine Maxence et/ou devant l'Office de Tourisme

 

Le chemin de fer apparait en 1847 à Pont-Sainte-Maxence. Il va progressivement bouleverser le visage de la cité. Cette ligne, construite par la Compagnie des chemins de fer du Nord (privée), permet de relier Pont à Paris, au Nord industriel, à l’Europe entière et même à l'Asie! Un train de légende, le « Nord-Express », passait en effet par ici, filant à toute vapeur vers Moscou, avec correspondance pour Pékin! Au début du 20e s. les industriels vont se rendre compte de l’intérêt du site, conjuguant l’Oise navigable, la proximité de la région parisienne et la ligne de chemin de fer. Tout un quartier industriel va se développer, réceptionnant les matières brutes, réexpédiant les produits finis. Aujourd’hui, le trafic passagers supplante peu à peu le fret. C'est aujourd'hui environ 4000 passagers qui embarquent quotidiennement, pour la plupart vers Paris