Une boucle très variée, en passant par Coye
ORRY-LA-VILLE

Une boucle très variée, en passant par Coye

Au bord de l'eau
Patrimoine
Point de vue
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Une boucle pleine de surprises ! la forêt, des étangs, des châteaux, et des panneaux qui racontent le village ...

Description

  1. Départ devant la gare d’Orry-la-Ville/Coye-la-Forêt, prendre à gauche, vers le bar L’Orée du Bois, en direction de la forêt, passer devant l’Hôtel de la Nonette puis sous le pont. Traverser la D118 au passage piéton (attention route passante) et aller à gauche. Puis prendre le GR1/655 (marques blanches et rouges), passer le portail, toujours ouvert, vers un chemin assez large. A 425m, à la première intersection, prendre à droite sur la Route Forestière d’Hérivaux vers le Poteau des Grandes Ventes.
  2. Au Poteau des Grandes Ventes, prendre le chemin de gauche, la Route du Champoleux sur 420 mètres. Puis au carrefour en Y, au niveau des clôtures de la parcelle en régénérescence, prendre le 2ème sentier à droite, le chemin est plus étroit et se nomme Route de Viarmes, en direction des Etangs de Commelles. Au Poteau de Viarmes, continuer sur le GR 1 en face et suivre la route à gauche pour rejoindre le parking des étangs.
  3. A gauche du parking prendre l’escalier, pour arriver au célèbre Château de la Reine Blanche. Faire le tour de l’étang de la Loge en partant à droite dos au château. 
  4. De retour devant le Château de la Reine Blanche, prendre le sentier qui part derrière le château, entre la route et la rivière en direction de Coye la Forêt. Traverser puis longer la Thève en passant sous le viaduc de la ligne SNCF Paris-Amiens, jusqu’au pont Mandrou. Prendre le pont et traverser la route.
  5. Pour découvrir le sentier Botanique de Champoleux. Monter et emprunter le Sentier Botanique N°2 sur la gauche, une montée d’un dénivelé de 30 mètres qui aboutit sur un plateau ouvert. Suivre à droite le sentier Botanique N° 3 qui se resserre sur une lisière plus étroite avant d’arriver au sein d’une clairière de près de 3000 M². Le Belvédère Champoleux offre un point de vue dégagé. Demi-tour sur le sentier botanique N°3 et redescendre le N° 2. Retraverser la route pour rejoindre le Pont Mandrou, et suivre le chemin qui longe les terrains du Centre équestre.
  6. Tourner à gauche sur un chemin de sable en direction du centre équestre qu’on laisse sur la gauche. Poursuivre sur le chemin jusqu’au Château de Coye la Forêt. Devant le château suivre la Route Pavée, sur la droite, qui mène au Petit Pont qui enjambe la Thève avec son lavoir.
  7. Suivre à gauche, monter la rue de l’Abreuvoir, sur 100 m, en direction du centre village, tourner à gauche, devant le bâtiment historique « Corps de Garde Pompe ». Arriver sur la place de la Mairie. Emprunter la sente du Chardonneret, entre l’église et l’école, qui conduit à l’étang et au lavoir du Chardonneret. Continuer sur le quai du Chardonneret, puis au carrefour en T prendre à droite la route des étangs de Commelles. Traverser la D118 tout droit pour arriver Place de la Reine Blanche, au milieu de laquelle se trouve le Monument aux morts. Au bout de la Place, tourner à droite dans la rue Blanche. A la deuxième intersection, prendre à gauche la rue d’Hérivaux.
  8. Continuer sur cette rue, bordée de chaque côté d’un alignement remarquable de tilleuls, vers le carrefour des Bruyères et continuer tout droit en direction de la forêt. Sur la droite, devant le groupe scolaire des Bruyères se trouve de beaux blocs de poudingue. Rue d’Hérivaux, 50 mètres plus loin se trouve L’arbre de la Liberté planté le 11 novembre 1989 pour commémorer le Bicentenaire de la révolution. Passer Les Jardins Partagés, tout droit, pour arriver en Forêt au Poteau des Ecouteurs.
  9. Au poteau des Ecouteurs, tourner à droite sur le Chemin Pavé de la Ménagerie, prendre le premier sentier à droite, puis encore à droite, en direction du Magnifique Chêne de Sylvie qui atteint 30 m de haut et 129 cm de diamètre, passer devant et suivre le sentier jusqu'à un carrefour à 3 branches. prendre le chemin du milieu qui monte un peu plus loin. Redescendre en allant à gauche. Au niveau du très vieux chêne numéroté 501, un arbre riche en biodiversité, prendre le 2eme chemin qui part à gauche en montant. Puis aller tout droit (laisser le Pain de sucre sur la gauche, alt. 109m).
  10. Tout droit au prochain carrefour puis monter dans les virages et les ornières jusqu’au Poteau d’Hérivaux. Tourner à gauche sur le chemin Route d’Hérivaux vers le Crochet de Coye. Un kilomètre plus loin, profiter d’une vue panoramique nord-ouest sur la forêt et le village. Continuer tout droit jusqu’au Crochet de Coye.
  11. Puis à droite retour gare SNCF par le chemin balisé, le long de la D118. Passer sous le pont de la voie ferrée, afin de regagner la Gare.
  • Départ : Gare d'Orry-Coyes
  • Arrivée : Gare d'Orry-Coyes
  • Communes traversées : ORRY-LA-VILLE, COYE-LA-FORET, LAMORLAYE et LUZARCHES

Transport

Ligne D du RER, de la gare du nord à Paris, TER Hauts de France.

Les 8 patrimoines à découvrir

  • Forêt

    Parcelle d'expérimentation

    Lors du bilan du plan de la période 2006-2020 en forêt de Chantilly, il est apparu que des milliers de chênes étaient en train de mourir et que la forêt dépérissait, conséquence directe du réchauffement climatique. Le sol sableux, qui caractérise cette forêt, a un effet drainant. En conséquence, l’été et les fortes chaleurs venus, les arbres manquent d’eau et s’assèchent. Par ailleurs, les hannetons forestiers se sont développés et ont privé de nombreux arbres de leurs racines en les dévorant. Pour lutter contre ce dépérissement, l’Institut de France a initié un mouvement de grande ampleur, appelé «Ensemble sauvons la forêt de la Chantilly» dont le but est de mobiliser les meilleurs scientifiques, acteurs locaux, forestiers et le public pour faire de la forêt de Chantilly un laboratoire de recherches à ciel ouvert. De nombreux diagnostics vont être menés pour mieux connaître la forêt et trouver les solutions pour la sauver.

    Plusieurs actions ont été et seront lancées pour les années à venir : plantations, études des sols, cartographies précises, inventaires, etc. Une des premières actions initiées est la plantation de 18 essences d’arbres originaires des régions au climat chaud. Environ 1000 plants ont été mis en terre, et vont être suivis pendant plusieurs années pour déterminer les espèces qui se seront le mieux adaptées à ce nouvel environnement. Il faudra attendre plusieurs années avant de tirer des conclusions...

  • Histoire

    la château de la Reine Blanche

    Cet ancien moulin est rhabillé à la mode « troubadour » par le dernier Condé qui l’utilise, jusqu'en 1830, comme rendez-vous de chasse. Pour son aspect romantique et mystérieux ce petit château est baptisé « château de la Reine Blanche » au 19e siècle.
    Privé, il ne se visite pas.
    Le château de la Reine Blanche, est connu comme lieu très romantique. Il accueille en 1882 l’impératrice Elisabeth d’Autriche (« Sissi ») et 1957, le tournage du film « Funny face » avec Audrey Hepburn et Fred Astaire, https://www.youtube.com/watch?v=oyJuH945H8k.
  • Espace protégé

    Sentier écologique et botanique

    Mis en place par l'association "La Sylve", très riche, il compte une centaine d’arbres et de plantes différentes. Sur cette portion vous pourrez apercevoir l’Alliaire officinale, l’Anémone des bois, l’Arum tacheté, la Benoîte commune, la Circée de Paris, le Doronic à feuilles de plantain, l’Iris fétide, la Jacinthe des bois, l’Orchis pourpre, la Petite Pervenche et la Renoncule ficaire. En levant les yeux vous reconnaitrez le Charme, le Chêne pédonculé, des érables, le Frêne, le Hêtre et le Sureau noir ...
  • Patrimoine

    Un château de style classique

    Un premier domaine est constitué au 17e s. par Toussaint Rose, surintendant et secrétaire du cabinet de Louis XIV. Au 18e s. le château appartient au prince de Condé, qui lui donne son aspect actuel. Entre le 18e s. et le 20e s. plusieurs manufactures sont installées dans les dépendances : toiles peintes, papeterie, papier peint, cartes à jouer, passementerie, filature mécanique de coton.
  • Patrimoine domestique

    Lavoir de Coye

    Pendant des siècles, les femmes n’avaient d’autres choix que de laver le linge dans le cours d’eau, sans installation particulière, exposées aux intempéries. A la suite des grandes épidémies mortelles du début 19e siècle (choléra en 1832), des mesures hygiénistes sont prises, notamment en favorisant la construction des lavoirs. Le 3 février 1851, l’Assemblée Nationale vote un crédit spécial pour aider à la construction de lavoirs publics. De très nombreux villages décident alors d’élever le leur. Ils les établissent le long d’un cours d’eau, au pied d’une fontaine ou d’un point d’eau ou directement posés sur la rivière (bateaux-lavoirs). 
    C'était des lieux importants pour la vie sociale des villages.
  • Patrimoine domestique

    Poteau des Ecouteurs

    En 1683, « pour l’embellissement de son domaine et la commodité de la chasse », le Grand Condé, prince propriétaire du château de Chantilly et responsable de la capitainerie royale d’Halatte décide de faire travailler le célèbre jardinier Le Nôtre à l’amélioration de la circulation équestre dans le massif des Trois Forêts. Des grandes allées sont tracées et quadrillent les forêts. Puis, pour permettre aux participants des chasses à courre de se diriger plus facilement, 40 premiers poteaux de bois portant des indications sur les directions à suivre sont installés. Aujourd’hui une centaine de poteaux habitent la forêt. Ils sont restaurés par l’association de Sauvegarde des poteaux de carrefours des Trois Forêts avec l’aide du Conseil général de l’Oise, du Parc naturel régional Oise – Pays de France et de l’ONF. Sur les ailettes, l’ancienne calligraphie, aujourd’hui numérisée, renseigne toujours les cavaliers et les promeneurs.
  • Forêt

    un chêne multicentenaire

    Le chêne de Sylvie atteint 30 m de haut et 129 cm de diamètre. 
    Le Chêne sessile, est un arbre de la famille des Fagacées (Châtaignier, Chêne, Hêtre). Il est rustique et tolérant et peut être planté en futaie dense tout en faisant du bois de haute qualité. Il supporte des conditions contraignantes : des sols acides, peu profonds et secs.
  • Faune

    Opération saproxyliques

    Dans cet arbre mort, les coléoptères saproxyliques, essentiels à l’écosystème complet de la forêt, assurent la dégradation du bois. Les larves de ces insectes ingèrent du bois dégradé, qu’elles transforment progressivement en fines particules : le terreau. De nombreuses espèces prédatrices vivent à leurs dépens, tel le pic noir et le pic grièche.

Météo


Profil altimétrique


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