Paysages pittoresques des vaux de Cernay
Les Vaux de Cernay, connus pour la qualité de ses paysages ce site classé vous permettra de découvrir plusieurs histoires : l’histoire d’un phénomène géologique remarquable, l’histoire des peintres paysagistes de Vaux de Cernay, l’histoire des moulins du ru des Vaux.
Etangs, prairies, roselières les milieux humides présents au coeur du site sont également d’une grande richesse écologique
Description
1 : Dirigez-vous à gauche puis prenez le chemin situé sur votre droite en poursuivant l'itinéraire balisé bleu et blanc qui gravit la butte très pentue.
2 : Poursuisez le sentier jusqu'à la route goudronnée et emprunte la voie de gauche.
Parfois en forêt, avec un peu de chance, vous pouvez apercevoir petits et grands animaux... ou trouver des indices et traces de présence qu'ils laissent sur leur passage. Savez-vous que le mot sanglier vient du latin Singularis porcus, qui signifie le porc solitaire ? En effet, le marcassin mâle qui grandit, en perdant au passage sa livrée, c'est-a-dire ses rayures, ne vit en groupe que les premières années. Jeune adulte, baptisé ragot entre deux et trois ans, il quitte ensuite la troupe pour devenir un grand solitaire.
3 : Au carrefour des Jumelles, prenez le chemin de terre sur votre gauche. Au premier croisement, continuez tout droit et descendez puis prenez à gauche au second croisement.
Par endroits beaucoup de sable recouvre le chemin. Il s'agit « des sables de Fontainebleau » qui se sont déposés ici et dans le bassin parisien il y a plusieurs millions d'années, au milieu de l'ère tertiaire, pendant la période de formation des Alpes!
4 : Arrivé au bout du mur de l'enceinte de l'abbaye, continuez tout droit. Après avoir passé l'aire de détente, grimpez sur votre gauche un petit sentier qui serpente, pour rejoindre les blocs de grès au sommet. Attention cette côte est très pentue !
Ici vous pouvez voir de nombreux blocs de grès. A la fin de l'ère tertiaire, l'eau a cimenté les grains de sable pour former la roche de grès. Au fur et à mesure que le vent et la pluie ont érodé le sol, les blocs de grès se sont dégagés. Certains se sont brisés et ont glissé vers le bas pour former ce que l'on appelle des chaos. Le grès était extrait dans les carrières des Maréchaux pour de nombreuses utilisations.
5 : Continuez votre chemin en empruntant l'allée qui part sur la droite. A la borne "pic épeiche" prenez à droite puis à la borne d'information "charme commun", continuez sur le chemin à gauche et descendez.
La fougère que vous voyez partout autour de vous est la plus grande des espèces de la région parisienne. Elle apprécie la pleine lumière ou semi-ombragée, les sols pierreux ou sableux et est indifférente à l'humidité du sol, c'est pourquoi, vous la retrouvez en abondance aux Vaux de Cernay. Cette espèce de fougère est appelée "la Fougère aigle".
6 : Remontez le chemin sur la droite. En haut, continuez sur la droite jusqu'aux maisons des Maréchaux, puis empruntez sur votre gauche (à droite de l'arbre balisé) le chemin qui descend vers l'étang de Cernay.
Vous voici sur le parcours du sentier des Maréchaux « Mémoire de la terre, mémoire des hommes ».
Vous arrivez sur la digue de l'étang de Cernay, le long de laquelle autrefois était édifié un Grand Moulin. Dès la fin du XIXème siècle, ce Grand Moulin n'était plus utilisé pour la meunerie et avait été aménagé pour la surveillance de bassins de pisciculture. Puis un mécanisme de turbine a également été installé pour la production d'électricité.
7 : Au monument dédié à Pelouse, prenez à droite, le long du paisible étang de Cernay et poursuivez tout droit jusqu'au parking.
- Départ : Cernay-la-Ville, Parking à côté du mur d'enceinte de l'Abbaye
- Arrivée : Cernay-la-Ville, Parking à côté du mur d'enceinte de l'Abbaye
- Communes traversées : CERNAY-LA-VILLE, SENLISSE et AUFFARGIS
Recommandations
Les 2 patrimoines à découvrir
- Histoire
Moulin de l’Abbaye des Vaux de Cernay
C'est au XIIe siècle que des moines de l’abbaye de Savigny viennent s’installer dans la vallée pour y fonder une communauté répondant à la règle des cisterciens. Parmi les aménagements qu’ils mettent place, le travail sur l’hydraulique est remarquable. Au sein de l’abbaye, les moines créent un moulin, le premier de la chaîne solidaire du ru des Vaux. Ces moulins, dits « sous étang », ont en commun d’accumuler l’eau derrière des digues afin de créer le débit nécessaire à l’entraînement de la roue. Ce dispositif permet de compenser le faible débit du ru.
L’imposante digue sur laquelle passe le chemin, appelée la« chaussée », prouve la richesse et l’influence de ces moines, qui, à leur apogée au XIIIe siècle, pouvaient s’autoriser de barrer la vallée et construire de tels ouvrages.
Deux bâtiments ont, tour à tour, abrité la roue du moulin de l’Abbaye : le bâtiment qui longe la chaussée puis, à partir de 1722, le bâtiment à droite de l’actuelle entrée du parking. Ils ont cependant été très modifiés et n’ont plus l’allure de moulin.
Au bout de la digue vous pouvez encore voir un pont médiéval sous lequel se trouve le déversoir de l’étang qui permettait au surplus d’eau de s’écouler.
- Histoire
Les carrières des Maréchaux
De 1879 à 1930, le grès des coteaux de l'Yvette était considéré comme le matériau idéal pour paver les rues de Paris. En 1879, la production de pavés de grès, de blocs de meulières et de sable s'élevait à 10 000 tonnes par an. Les pavés étaient acheminés par des chariots tirés par des chevaux jusqu'à la gare des Essarts-le-Roi. Puis en 1885, la Ville de Paris construisit une voie ferrée pour relier les carrières jusqu'à la gare. Les carrières des Maréchaux employaient à cette époque 225 ouvriers et constituaient ainsi la première industrie de la région. A l'ouverture des carrières, les ouvriers étaient pour la plupart originaires de l'Ouest de la France puis progressivement les Italiens ou les Polonais devinrent majoritaires. En 1930, face à la concurrence des pavés de Suède et du bitume, la Ville de Paris décida d'arrêter l'exploitation de ces carrières.
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