Une grande échappée de Montépilloy à Fourcheret,
Description
- En tournant le dos au cimetière, prendre à gauche, traverser la route d’arrivée au village et prendre le chemin qui part en face en suivant les marques blanches et rouges (marques GR®). Continuer en descendant (vue sur le clocher de la cathédrale de Senlis).
- Arrivé à la petite route, prendre à gauche vers le hameau de Fourcheret.
- Au carrefour prendre à droite et au niveau du panneau d’arrêt de bus, entrer dans le hameau à gauche et prendre le chemin agricole qui longe les maisons. Continuer sur le chemin qui part à travers champs.
- Au premier carrefour, prendre à gauche sur la piste. Au carrefour suivant, reprendre à gauche puis à droite et monter vers le bois. Traverser le bois et continuer vers le hameau de Beaulieu le vieux.
- Devant le hameau, suivre à gauche les maisons et repartir vers la gauche sur le chemin à travers champs et bosquets. Continuer vers le village.
- Départ : Cimetière de Montépilloy
- Arrivée : Cimetière de Montépilloy
- Communes traversées : MONTEPILLOY, BOREST, FONTAINE-CHAALIS et BARON
Accès routiers et parkings
De Senlis, D1324 puis D120
Stationnement :
Les 5 patrimoines à découvrir
- Patrimoine
Grange dîmière céréalière de Fourcheret.
Sous vos yeux, un paysage millénaire (plus ancien que les paysages forestiers des alentours). Avant l’arrivée des romains, les Sulbanectes y cultivaient déjà des céréales. À partir du 12ème siècle, les moines de l’abbaye de Chaalis aménagent, sur ces sols limoneux et profonds, ces grandes parcelles ouvertes pour des cultures céréalières très productives. Aujourd’hui, la betterave sucrière diversifie les cultures. Cette grange dîmière est construite à la demande des moines pour stocker la dîme (impôt) que les fermiers des environs leur versent en nature (céréales). C’est une architecture épurée et conçue pour sa fonctionnalité… selon la règle des moines cisterciens.
- Paysage
Une agriculture ancienne et moderne
Les espaces agricoles couvrent 20 000 hectares, soit un tiers du Parc naturel régional Oise - Pays de France. Activité ancienne, développée d'abord par les abbayes locales, l’agriculture joue toujours un rôle primordial dans l’économie du territoire.
Le Parc naturel régional Oise - Pays de France compte plus de 200 exploitations agricoles, soit 2,8 % de la population active. Les plus importantes, situées à l’est du territoire, sur le plateau du Valois, et au sud, dans la Plaine de France, sont spécialisées dans les cultures céréalières, oléoprotéagineuses (blé, colza…) et industrielles (pommes de terre, betteraves…). S’étendant, souvent, sur plus de 150 hectares, ces exploitations pratiquent une agriculture, moderne et mécanisée. - Paysage
Le Valois
A vos pied s’étend le Valois, riche région agricole de céréales, betteraves à sucre, fourrages et aussi de forêts (forêt de Compiègne, de Retz, de Viller-Cotterêts, Bois du Roi) et bordé à l'ouest par 3 rivières soeurs : La Launette, L'aunette et la Nonette.
Cet ancien comté, puis duché, donna naissance à la lignée des rois de France de Valois à partir de Philippe de Valois en 1328 jusqu’en 1589, date de la mort de Henri III de France. C’est à Villers-Cotterêts que François 1er signe une Ordonnance générale pour la police et la justice, qui impose le français et non plus le latin, comme langue officielle de France. - Patrimoine
Château de Montépilloy
Les romains nommèrent ce site stratégique, Mons Expellericus pour ses qualités de guet. Sentinelle déchue, le formidable donjon de Montépilloy (45 m de haut), bâti au 12e siècle, domine toute la plaine du Valois et se souvient encore de sa gloire passée, lorsque Jeanne d’Arc, de retour du couronnement de Charles VII à Reims, bâttit les Anglais sous ses murs en 1429. - Autour de l'eau
La mare abreuvoir.
Aménagée par l’homme, cette mare est le lieu de vie d’une faune insoupçonnée. Par exemple, le crapaud accoucheur male (Alytes obstetricans) qui vit aux alentours, vient y tremper les œufs qu’il a en charge sur ses pattes arrières, et ce jusqu’à leur éclosion. Les têtards y grandissent, s’en éloignent et, à l’âge adulte, y reviennent recommencer le cycle de la vie. En fin de journée, dés le printemps, on entends très clairement le « boup » très caractéristique de leur chant.
Ces mares sont des milieux fragiles que des changements peuvent beaucoup perturbés, comme l'ajout de poissons ou de canards.
Météo
Profil altimétrique
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