Vallée intime et rigoles royales
AUFFARGIS

Vallée intime et rigoles royales

Flore
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Richesse écologique, variété des ambiances, qualité des paysages, patrimoine historique, fantaisie architecturale... rien ne manque à cette jolie balade autour d’Auffargis !

Avec son architecture rurale traditionnelle, son manoir du XVIe et son château pittoresque... le village d’Auffargis offre de multiples facettes, à l’image du territoire environnant. Après une plongée au coeur de la forêt dans l’ambiance intime de la vallée du ru des Vaux, on traverse les grands espaces marqués par la pratique de la chasse. Puis on chemine le long du réseau d’étangs et rigoles aménagé sous Louis XIV. Une balade pour tous les goûts, entre nature et culture !


Description

Du parking emprunter la RD 73 vers Les Essarts-le-Roi.
Juste à côté de l’église, le manoir des Arts, anciennement manoir de la Recette, date de la première moitié du XVIe siècle. Profondément remanié, il servit de mairie et d’école au XIXe siècle puis de presbytère à partir de 1878, date de la construction de la nouvelle mairie-école. Il accueille aujourd’hui une boutique et un atelier de verrerie d’art ainsi que des expositions tout au long de l’année.

À 160 m, prendre le sentier à droite pour longer le ru des Vaux.


La sente débouche sur le jardin de la fontaine du Roi. Un espace abrité pour les promeneurs a été aménagé dans l’ancien lavoir. La source est protégée par un dôme en pierre de meulière. L’origine du nom « Fontaine du Roi » viendrait de l’époque où Louis XV, lorsqu’il résidait au château voisin de St-Hubert, venait chercher son eau à la fontaine d’Auffargis.

1 :  À la route, prendre à gauche.
Sur la gauche, le château de la Fontaine, construit en 1876 par l’architecte Yver pour lui-même, témoigne d’une époque florissante pour la bourgeoisie parisienne qui apprécie cette campagne proche de la capitale. Les bâtiments annexes accueillent aujourd'hui le foyer rural d'Auffargis.

2 : À 175  m, quitter la route et  suivre le sentier balisé  GR   (Blanc et rouge)  à  gauche. Traverser le ru des Vaux et poursuivre ce chemin toujours tout droit sur 1 km. Le sentier serpente au pied des Buttes d'Auffargis.
La vallée du ru des Vaux est un des secteurs d'intérêt écologique majeur du Parc naturel régional. Cet ensemble de milieux humides de fonds de vallée et de coteaux sableux émaillés de chaos de grès abrite bon nombre d'espèces rares et protégées au niveau régional voire national. Plus en aval, une partie des prairies humides des Vaux de Cernay fait l’objet d’un pâturage extensif destiné à favoriser la biodiversité spécifique des milieux ouverts de fonds de vallée.


3 : Après un peu plus d'1 km, tourner à droite sur une petite sente, franchir le pont de bois et continuer. À la fourche, prendre à gauche, puis encore à gauche la RD 24 sur un peu plus de 100 m.

4 :  Traverser la route pour emprunter le chemin à droite puis toujours tout droit jusqu'aux Vindrins. À la sortie du bois, aux Vindrins, se rapprocher des maisons à droite et suivre la route à gauche sur un peu plus de 50 m.

5 :  Prendre à gauche la grande allée rectiligne jusqu’à l'orée du bois des Vindrins.
Les enclos de part et d'autre de l'allée accueillent l’élevage conservatoire de perdrix et faisans sauvages de l’Office Français de la Biodiversité, basé à la ferme de Saint-Benoît.

Entrer dans le bois et poursuivre tout droit puis à droite la route forestière du Chêne aux loups. Continuer tout droit. Traverser la RD 61, puis la RD 73 et poursuivre en face.

Le plateau cultivé est marqué par la pratique de la chasse. Vous avez d’ailleurs croisé l’ancienne route de chasse de Saint-Hubert. Les bosquets qui ponctuent les champs, aussi appelés remises, ont été plantés pour servir de refuge au gibier, notamment à l’époque où la famille de Rotschild pratiquait ici la chasse à courre. Ces parcelles boisées participent à la biodiversité du plateau cultivé et à la qualité du paysage.
Dans les mares de Bel-Air, qui comptent parmi les dernières mares du plateau, se reproduit le Triton crêté, espèce assez rare, dont la taille peut atteindre 18 cm.

Au croisement de la rigole plate, prendre à droite vers le Perray-en-Yvelines. 
Sous le sentier, l’aqueduc du Perray achemine l’eau de l’étang de la Tour jusqu’à celui du Perray. Il fait partie du réseau d’étangs et rigoles aménagé sous Louis XIV pour alimenter les jeux d’eau, fontaines et bassins des jardins du château de Versailles. La borne en grès sculptée d’une fleur de lys marquait les limites de l’emprise du domaine royal.

L’aqueduc souterrain est propice à l’hibernation des chauves-souris. La température comprise entre 0 et 8°C, l’humidité, la faible luminosité, les fissures entre les pierres et la tranquillité en font un gîte de choix pour des espèces comme le Grand Murin, très sensible aux dérangements. Le Vespertillon de Bechstein, l’Oreillard roux et bien d’autres fréquentent également les lieux. Surtout ne pas les déranger !

6 : Traverser la RD 61 et poursuivre en face. Au panneau d’information sur la rigole du Coupe Gorge et le grand aqueduc du Perray, prendre à droite et longer la rigole.
Les bords des rigoles constituent un long corridor de prairie d’une grande richesse floristique, très appréciée par de multiples papillons.

A la route, continuer tout droit puis, au pont, à droite sur la digue de l'étang du Perray.
La digue construite entre 1684 et 1685 retient les eaux de l’étang, alimenté par la rigole du Coupe Gorge et celle du Bois des Vaux. Installée dans un pavillon, une chambre dite des soupapes permet la vidange de l’étang vers le « grand lit de rivière ». Les berges du plan d’eau abritent quelques espèces végétales remarquables, dont le Pâturin des marais et la Stellaire des marais, cette dernière étant protégée en Île-de-France.


7 : Au bout de la digue,  à la barrière, poursuivre à droite, puis encore à droite « chemin des Deux Pavillons ». Au panneau «  Stop à 100 m », prendre à gauche le chemin balisé GR (blanc et rouge).
Le vallon dans lequel coule le ruisseau était autrefois entièrement cultivé. Sur les pentes trop raides, délaissées par l’agriculture mécanisée, la forêt a repris ses droits. De l’autre côté, quelques moutons pâturent les prairies et maintiennent un paysage ouvert, pour une ambiance et une biodiversité différentes.

8 : Arrivé sur la route, poursuivre à droite vers le centre d'Auffargis.

9 : Au croisement avec la Grande Rue prendre à gauche jusqu'à l'église.
Un petit détour vers la droite vous emmène devant la mairie-école. Sa construction date de 1878 mais sa façade jugée « trop nue » est modifiée en 1897 par l’ajout d’un porche, d’un balcon, d’une horloge et d’un revêtement décoratif. Elle sera à nouveau remaniée dans les années 1915-1920 pour la mettre au goût du jour. Les angles, les ouvertures et les piliers du porche sont rehaussés d’un enduit en plâtre imitant la pierre de taille. Pour en savoir plus sur les mairies-écoles https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/park-protected-area/un-territoire-preserve-patrimoine-historique-etudes-thematiques/mairies-ecoles

Le centre-bourg d’Auffargis présente un habitat de type rural, souvent d’anciennes fermes, parfois implantées autour de cours communes. Les pignons alternent avec des murs de clôtures en pierre de meulière. On accède à la maison par la cour. Lorsqu’on se rapproche de l’église, quelques maisons de bourg alignent sur la rue leur façade régulière, à deux niveaux parfois séparés par un bandeau mouluré.


Pour en savoir plus à propos de la commune d'Auffargis, consulter ce lien : https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/le-parc-aire-protegee/un-territoire-preserve-les-51-communes-du-parc/auffargis 

  • Départ : Parking à coté de l'Église, Auffargis
  • Arrivée : Parking à coté de l'Église, Auffargis
  • Communes traversées : AUFFARGIS, VIEILLE-EGLISE-EN-YVELINES et LE PERRAY-EN-YVELINES

Les 4 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Église Saint-André d'Auffargis

    La présence humaine est attestée dès la préhistoire à Auffargis et le site est sans doute occupé sans interruption jusqu’à nos jours.

    L’église Saint-André, quant à elle, est relativement récente, la précédente ayant été détruite en 1793. Sa construction date de 1855. Elle présente une architecture néogothique assez sobre, avec un clocher-porche rehaussé par un décor de céramique sur le tympan. Celui-ci représente le Christ donnant la bénédiction, composition médiévale souvent utilisée au XIXe siècle. Les murs sont habillés d’un enduit en rocaillage constitué de petits cailloux de meulière incrustés dans un mortier ici coloré en rose.

  • Savoir-faire

    Chene Muriel et Morin Cyrille - Verrier

    Muriel Chéné offre un travail complet : elle conçoit et réalise sur mesure et à vos couleurs des services de table, assiettes, plats, objets de décoration d'intérieur et luminaires. Elle travaille pour des décorateurs, restaurants, et galeries, conscients d'un travail d'excellence.

    Cyrille Morin travaille lui, le vitrail et l'objet d'art. ll crée et restaure, dans les domaines de l'architecture et la décoration d'intérieur, vitrail, panneaux en verre, porte de verre...

    Vente sur place.

    Manoir des Arts, 2, place de l'église
    Auffargis

    Contact au : +33 (0)6 18 44 51 19

    Site internet : http://www.idverre.net/voir/jeunestalents/chene.php
  • Histoire

    Château de la Fontaine

    Construit par l'architecte Yver pour son usage personnel vers 1876, le château évoque une époque florissante pour la bourgeoisie parisienne qui apprécie cette région proche de la capitale. Encadré de deux tourelles coiffées de toits en poivrière, cet édifice utilise la brique comme matériau principal et élément de décor.

     

  • Autour de l'eau

    Le réseau des rigoles

    Conçu pour alimenter en eau les bassins et fontaines de Versailles et assurer le divertissement du roi Louis XIV et de sa cour par de somptueux jeux d'eau, ce réseau illustre l'engouement des hommes pour les charmes de l'eau jaillissante. De 1675 à 1685, l'abbé Picard met en place un vaste réseau d'étangs artificiels, de rigoles et d'aqueducs qui permettait la collecte des eaux de pluie et le drainage des plateaux situés à l'ouest et au sud de Versailles. Constitué d’une dizaine d’étangs et de 168 km de rigoles dont 20 km en souterrain, ce réseau a permis de drainer et cultiver près de 15 000 ha de terres !

    Aujourd’hui, il constitue un vaste écosystème dans lequel les espèces viennent trouver calme, refuge et protection. Sous-bois, roselières et plans d’eau accueillent toute une faune et une flore spécifiques des milieux humides. Quant aux aqueducs souterrains, ce sont de fabuleux dortoirs pour les chauves-souris qu’il ne faut pas aller déranger !

    Afin de préserver et valoriser la richesse écologique de ce réseau, une nouvelle réserve naturelle nationale (RNN) a été créée. La RNN des étangs et rigoles du Roi Soleil englobe le « grand lit de rivière », les aqueducs souterrains et la plupart des étangs, dont la partie de l’étang de Saint-Quentin-en-Yvelines, déjà classée en RNN.


Météo


Profil altimétrique


Source

Parc naturel régional de la Vallée de Chevreusehttps://www.parc-naturel-chevreuse.fr/

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