Jean Racine côté Château de la Madeleine
CHEVREUSE

Jean Racine côté Château de la Madeleine

Flore
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Cette balade originale emprunte la première partie du chemin Jean Racine, de Chevreuse à Saint-Lambert/Milon-la-Chapelle. Elle propose un retour via le circuit de Beauregard, agrémenté d'un détour par le charmant village de Milon-la-Chapelle.
Le chemin jalonné de panneaux d’information vous emmène sur les pas de Racine du château de la Madeleine au hameau de la Lorioterie. Quelques vers du jeune poète vous accompagnent à travers les paysages boisés et champêtres dans lesquels il puisa son inspiration. Au retour, le village de Milon-la-Chapelle, niché au creux d’une lumineuse vallée, dévoile ses attraits avec sa petite église du XVIIIe siècle, son habitat rural et ses villas bourgeoises.

Description

Départ : Du parking de la Madeleine (fontaine d'eau potable), se diriger vers la forteresse. 150 m avant l'édifice, descendre par le petit chemin qui précède le muret.
Avant la descente, apprécier la vue sur la vallée au pied du tilleul multicentenaire qui se dresse à l’entrée du château.
Le coteau que l’on descend était autrefois cultivé et dégagé rendant le château visible de loin. Après la seconde guerre mondiale, ces terres trop pentues, délaissées par l’agriculture, se sont enfrichées et reboisées, fermant petit à petit les vues sur le château depuis la vallée et inversement. En 2017, une partie du coteau a été déboisée pour retrouver la vue sur le château.

1 : Le chemin escarpé emprunte l’escalier en bois et rejoint la rue au-dessus de l'église.
Remarquer en bas de la descente le bouquet de vieux ormes. Ces arbres sont rares de nos jours car la plupart d’entre eux a été décimée par la graphiose de l’orme, maladie causée par un champignon transmis par un petit coléoptère.
Détour : Faire quelques dizaines de mètres à gauche dans la rue pour aller voir la maison des Bannières. Construite au XVe siècle, elle devait plutôt se nommer maison des banniers puisque c’est là qu’on y percevait les droits banniers ou banalités, payés par les habitants pour l’usage du four, du moulin... C’était la résidence du prévost de Chevreuse. Sa construction avec pignon sur rue la rattache aux maisons de type rural, sa cour comprenait autrefois des bâtiments agricoles.

2 : Prendre à droite puis, au croisement, longez la RD13 à droite sur 400 m. Place de la Guinguette, monter par le chemin rural n°1, sur les pas de Racine, toujours tout droit.
Au carrefour de la Madeleine, un panneau d’information précise les liens de Jean Racine avec ce chemin. Une borne offerte par le Touring Club de France porte l’inscription de quelques vers inspirés au jeune poète par les paysages traversés. Sept bornes de ce type jalonnent le chemin jusqu’à l’abbaye de Port-Royal.

La zone sous la ligne à haute tension est régulièrement entretenu par RTE. Ces espaces font l’objet d’une convention avec les Parcs naturels régionaux pour prendre en compte la richesse de la faune et de la flore qu’ils abritent. Ces milieux ouverts constitués de friches, landes, prairies… favorisent la circulation des papillons et autres espèces comme la mante religieuse à travers de grandes étendues forestières. On peut y trouver des plantes protégées comme certaines orchidées et même des myrtilles !

3 : Au carrefour du roi de Rome, descendre le chemin à gauche du panneau d'information.
C’est d’abord à Henri IV que l’on doit les larges allées forestières et les carrefours en étoile de la forêt de Rambouillet. Ce réseau aménagé pour les chasses à courre sera ensuite intensifié par le comte de Toulouse, fils illégitime de Louis XIV et de Madame de Montespan, dont la chasse est la principale préoccupation.

4 : Traverser la RD 46 et emprunter le chemin entre deux prés.
Ici, les Blondes d’Aquitaine entretiennent le paysage et la biodiversité ! Avec la disparition de l’élevage en Île-de-France, les terres humides bordant les rivières ont bien souvent été délaissées par l’agriculture. Elles se sont petit à petit enfrichées et reboisées, entraînant ainsi la fermeture du paysage et la disparition de la biodiversité associée aux prairies. Afin de retrouver des espaces ouverts dans les fonds de vallée, le Parc naturel régional restaure des prairies humides et les met à disposition des éleveurs qui s’engagent à pratiquer un pâturage extensif. Ici, les vieux saules têtards ont été restaurés et quelques arbres isolés ont été plantés dans un objectif paysager et écologique.
 
Après avoir traversé le Rhodon, prendre à gauche au croisement avec le circuit de Beauregard. A 600 m, juste avant la Lorioterie, laisser le chemin Jean Racine et prendre l’escalier en pierre qui grimpe dans le bois à droite.

5 : Au hameau de Beauregard, poursuivre sur la petite route.
Sur le plateau cultivé, quelques vieux poiriers témoignent d’une époque où le cidre et le poiré constituaient la boisson des multiples ouvriers agricoles. Afin de préserver des paysages vivants et de qualité, le Parc naturel régional a mis en place sur tout le territoire des Plans Paysage et Biodiversité (PPB). Ils définissent des orientations concrètes pour les paysages des vallées, des plateaux, des centres-bourg… Pour en savoir plus sur les PPB https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/une-autre-vie-sinvente-ici/amenagement-et-paysages/plans-paysage-et-biodiversite

Continuer tout droit au croisement et, après les étangs de pêche, tourner à droite et descendre à Milon-la-Chapelle. Après les premières maisons, prendre à gauche vers l'église et à nouveau à gauche.
La petite église datant du XVIIIe siècle remplace une première chapelle construite au XIIe siècle par Milon de Chevreuse. Avant le regroupement des deux hameaux de Milon et de la Chapelle (chacun d’un côté du Rhodon), les habitants de la Chapelle s'y rendaient pour les offices, alors que ceux de Milon allaient à Chevreuse.

Au Y, monter à gauche puis au croisement suivant, redescendre à droite.
Le site du « Vivier », ainsi nommé en raison de la présence d’une mare qui servait autrefois de réserve de poissons, a fait l’objet d’une restauration avec l’aide du Parc naturel régional. La prairie humide, en partie occupée par une peupleraie, a été ré-ouverte et est aujourd’hui pâturée par des chevaux. Elle complète ainsi l’ensemble de prairies de part et d’autre du Rhodon. La mare a été curée et a retrouvé un aspect naturel, pour favoriser l’installation d’une faune et d’une flore spécifique.

6 : Faites 800 m tout droit pour rejoindre la rue principale à gauche, tout en profitant d'une belle vue sur la vallée du Rhodon, ses prés et ses chevaux.
Remarquer l’habitat traditionnel rural. Les habitations avec leurs annexes agricoles sont groupées autour d’une cour commune.

A hauteur de la RD 46, une fontaine vous désaltérera. La route du Chemin de Milon vous ramène tout droit à Hautvilliers.
Avant la montée, remarquer les grandes maisons cossues. Elles datent d’une époque où la région était un lieu de villégiature très apprécié par la bourgeoisie parisienne. Les toitures en ardoises, les murs en meulière recouverts d’un enduit lisse, les décors de plâtre imitant la pierre taillée ou encore de brique rouge... ces éléments caractérisent les constructions d’origine bourgeoise de la fin du XIXe siècle.

  • Départ : Chevreuse, Parking de la Madeleine
  • Arrivée : Chevreuse, Parking de la Madeleine
  • Communes traversées : CHEVREUSE, SAINT-LAMBERT, MILON-LA-CHAPELLE et MAGNY-LES-HAMEAUX

Les 2 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine domestique

    Le Moulin de Fauveau

    La mention la plus ancienne du moulin de Fauveau date de 1672. C’était un moulin à « bled » (blés) qui a fonctionné au moins jusqu’au début du XXe siècle. Neuf moulins ponctuaient autrefois le cours du Rhodon, dont cinq sur le territoire de Milon. Si la plupart des bâtiments sont aujourd’hui transformés en habitation, le paysage qui les entoure est encore souvent marqué par les aménagements liés au système hydraulique (vanne, déversoir, bief, étang…).

    Depuis 2000, une directive européenne vise à rétablir la continuité écologique des rivières. Ainsi, tout ouvrage faisant obstacle la libre circulation des poissons et des sédiments devrait être enlevé. Sur le territoire du Parc, les missions Nature Environnement et Patrimoine Culture travaillent en concertation pour justifier ou non du maintien des ouvrages concernés. Un inventaire a été réalisé pour préciser les critères historiques et patrimoniaux qui déterminent le degré d’intérêt et donc de préservation des moulins. Pour en savoir plus sur l’inventaire des moulins https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/park-protected-area/un-territoire-preserve-patrimoine-historique-etudes-thematiques/inventaire-des

  • Histoire

    Château de VertCœur

    C’est l’un des châteaux les moins connus de la Vallée de Chevreuse, peut-être car le plus discret, préservé du bruit du monde. Edifié entre 1902 et 1904, le château de Vertcoeur sera pendant une quinzaine d’années le lieu le plus en vue de la Vallée de Chevreuse. Il reçoit dans son salon littéraire, entre autres, Jean Cocteau, Paul Valéry, Marcel Proust, Willy le mari de Colette. Le château fut ensuite acquis par le Général de Gaulle en 1946 et abrite aujourd’hui la fondation Anne de Gaulle, dédiée aux jeunes déficientes mentales. 

Météo


Profil altimétrique


Source

Parc naturel régional de la Vallée de Chevreusehttps://www.parc-naturel-chevreuse.fr/

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