Sur les traces de la faune sauvage
Autour de la ferme de Saint-Benoît qui accueille aujourd’hui l’Office Français de la Biodiversité (OFB), on chemine entre forêts, prairies et cultures entrecoupées de haies et de bandes boisées. La balade traverse des paysages et des milieux variés, fréquentés par la grande faune mais aussi faisans sauvages, perdrix et autres oiseaux. Ouvrez les yeux et les oreilles !
Si vous souhaitez en savoir plus sur la commune n'hésitez pas à cliquer sur ce lien : https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/un-territoire-preserve/le-patrimoine-dans-les-55-communes/la-carte-des-communes-du-parc/auffargis
Description
Sur les traces de la faune sauvage
Circuit PNR de Saint-Benoît
Se garer au poteau des Hauts-Besnières en prenant la route de la Noue depuis la RD 906 en direction du gîte des Hauts-Besnières/CIN.
Départ : Depuis le parking prendre la route de la Vallée du Parc, chemin forestier qui descend derrière la barrière en bois (itinéraire Parc de Saint-Benoît, balisé bleu et blanc).
Peu après, faites un petit détour sur la droite vers la mare Gabare dans laquelle se reproduisent de nombreux amphibiens et notamment le très rare Triton crêté, espèce de grande taille dont la femelle peut atteindre 18 cm. Aux abords de la mare, la base de certains troncs d’arbres est lisse et couverte de boue séchée. Ce sont les sangliers qui viennent s’y frotter après avoir pris leur bain de boue dans la souille à proximité.
Au premier croisement, prendre à droite. Au grand carrefour suivant, tourner à gauche puis, au carrefour avec la route forestière des Enclaves, tournez à droite.
L’aménagement de la forêt de Rambouillet avec ses larges allées et ses carrefours en étoile est dû en premier lieu à Henri IV, passionné de chasse à courre. Ce réseau sera ensuite intensifié par le comte de Toulouse, fils illégitime de Louis XIV et de Madame de Montespan.
La partie sud-est de la forêt est un espace de grande valeur écologique, majoritairement occupé par les chênes et les charmes et ponctué de nombreuses zones humides (bois marécageux, mares…).
Apres avoir traversé la RD 906, continuer sur l’itinéraire St-Benoît, suivre le chemin de terre en face puis au croisement, prendre l’étroite sente à droite.
En période pluvieuse, le tronçon depuis la route, est boueux. On peut l’éviter et prendre la route de la Petite Hogue située sur votre droite.
1 : Arrivé sur la route des Vindrins, suivre celle-ci qui part à gauche à travers les prairies (laisser la route goudronnée qui part plus à gauche).
Le chemin passe au-dessus de la rigole des Eaux de Versailles (ou rigole de Saint-Benoit). Ce petit cours d’eau lent de bonne qualité est fréquenté notamment par l’Agrion de Mercure, espèce de libellule qui apprécie la présence de nombreux herbiers.
On longe peu après le haras de la Petite Hogue.
2 : Au croisement dirigez-vous à droite vers Saint-Benoît. Juste avant le village, observer à droite un élevage de faisans. A l'entrée du village, prendre la première rue à droite puis la RD 61 à gauche qui amène devant l'Office Français de la Biodiversité (OFB).
Le circuit longe en majeure partie le domaine de l'OFB jusqu’au retour au hameau.
3 : Continuez à gauche sur la RD61. Juste avant de prendre à droite la rue du chêne Pichard en direction de la mare Gagnée, observez la maison à l'angle couverte de plaques-trophées de chasse.
Une fois dans le bois, au carrefour du chêne Pichard, prendre le chemin sur votre droite.
Le chêne Pichard, qui faisait partie des arbres remarquables de la forêt de Rambouillet, a disparu lors de la tempête de décembre 1999.
Au bout du chemin, on contourne une ancienne tuilerie dont les bâtiments sont aujourd'hui transformés en habitations.
4 : Arrivée sur la route de la Tuilerie, quittez la route et prenez l'allée la plus à droite toujours tout droit en suivant l'itinéraire PNR de Saint-Benoît.
On traverse un espace géré par l’OFB. Les cultures à gibiers entrecoupées de bandes boisées, de haies et ponctuées de points d’eau favorisent la présence de la grande faune sauvage (cerfs, chevreuils...). La zone accueille également de grands rassemblements de passereaux en hiver et de nombreuses odonates (libellules et demoiselles), comme l’Agrion mignon, espèce protégée en Île-de-France. Vient aussi se reproduire dans les mares le Triton alpestre.
5 : Arrivée sur la D 61 rejoindre Saint-Benoît par la droite via le chemin d'exploitation le long de la haie. Arrivé à la 1ère habitation située sur votre gauche juste avant le panneau d'entrée d'agglomération, traversez la RD 61 (attention) et empruntez le chemin qui dessert cette maison. Passez la barrière en bois et poursuivez le chemin. Le chemin est bientôt bordé d'une rigole cachée derrière la haie. Au bout du chemin tournez à gauche et poursuivez toujours tout droit.
Le chemin passe au-dessus de la rigole de Saint-Benoît qui fait partie du réseau de rigoles et d’étangs aménagé sous Louis XIV pour alimenter les fontaines et bassins du jardin du château de Versailles. Ce grand fossé évacue l’eau des terres aux alentours et l’amène jusqu’à l’étang de la Tour. Il continue aujourd’hui d’assurer le drainage des terres agricoles sur le plateau.
Au croisement avec la RD 906, traversez là (attention) et continuez tout droit par le chemin d'en face jusqu'au haras des Hogues, voie autorisée aux promeneurs, qui traverse cette propriété privée. Au bout du chemin, un passage étroit traverse la haie de thuyas, juste devant un hangar en bois. Après avoir traversé le fossé, prendre à droite la petite sente qui traverse le bois jusqu'à la route de la Noue que vous empruntez par la gauche jusqu'au parking. Vous êtes arrivé.
- Départ : La-Celle-les-Bordes, Poteau des Hauts Besnières
- Arrivée : La-Celle-les-Bordes, Poteau des Hauts Besnières
- Communes traversées : LA CELLE-LES-BORDES, VIEILLE-EGLISE-EN-YVELINES, AUFFARGIS et CERNAY-LA-VILLE
Recommandations
Accès routiers et parkings
Stationnement :
1 patrimoine à découvrir
- Histoire
Office Français de la Biodiversité
La ferme de Saint-Benoît appartient jusqu’à la Révolution à l'Abbaye des Vaux-de-Cernay. Vendue comme bien national, elle est rachetée par les Rothschild en 1882 et devient un Centre National d’expérimentation zootechnique au début du XXe siècle. Cédés à l’Etat en 1955, les bâtiments sont affectés en 1957 au Conseil Supérieur de la Chasse pour l’élevage de gibier, avant d’accueillir en 1977 l’équipe administrative de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, aujourd’hui Office français de la biodiversité.
Les bâtiments s’organisent autour d’une cour fermée. Ses dimensions en font l’une des plus importantes fermes du Parc naturel régional. L’aile nord (à droite), comprenant le premier logis, et la grange avec son pigeonnier porche (à gauche) datent d’avant 1785. La cour est très agrandie à la fin du XIXe siècle et accueille de nouveaux bâtiments dont un deuxième logis. Celui-ci se distingue par sa toiture à croupes et le traitement de sa façade où la symétrie règne. L’ensemble est bâti en meulière enduite « à pierre vue » et couvert de tuiles plates.
Pour en savoir plus sur l’inventaire des fermes patrimoniales réalisé par le Parc https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/une-autre-vie-sinvente-ici/vie-sociale-et-culturelle-preservation-du-patrimoine/les-fermes
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