Une ville à la campagne
GIF-SUR-YVETTE

Une ville à la campagne

Archéologie
Point de vue
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D’abord lieu de villégiature de la bourgeoisie parisienne, puis des ouvriers qui y cultivaient leurs jardins, Gif-sur-Yvette est aujourd’hui une ville de 21 000 habitants où la nature a conservé toute sa place. Que reste-t-il du petit bourg du début du 20e siècle et de ses hameaux ? De belles demeures bourgeoises, des villas pittoresques, quelques châteaux et un petit patrimoine rural soigneusement restaurés, entre lesquels se faufilent des espaces de nature. Bref, une belle balade entre ville et campagne !

Fernand Léger


Fernand Léger, peintre de la modernité, célèbre la machine et la vie urbaine dans de nombreux tableaux. C’est pourtant à Gif-sur-Yvette qu’il vient s’installer en 1952 dans une ancienne guinguette, baptisée le Gros Tilleul. Il s’éteint en 1955 et est enterré dans le cimetière des Rougemonts. Au-dessus de sa tombe, une de ses mosaïques « La fleur qui marche » représente un oiseau-fleur sur un fond rouge éclatant.
La Joueuse de flûte, statue de Jean-Pierre Greuzat en hommage à l’artiste, incarne la passion de celuici pour l’art monumental et la couleur. Ses deux faces sont identiques hormis un détail. Lequel?




« On devrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus pur ! ». Gif-sur-Yvette pourrait faire sien cet adage en forme de boutade attribué à Alphonse Allais, écrivain français célèbre pour ses historiettes loufoques.


Description

  • Départ Gare de Gif-sur-Yvette
  • Variante a (par le fond de la Cure et la carrière du bois des Grais) : 11,5 km – Dénivelé : 240 m
  • Variante b (par le quartier de Belleville, pour les amateurs d’urbanisme) : 11,5 km – Dénivelé : 180 m
  • Variante a + b = 12,5 km Dénivelé : 310 m

1 Laissez la gare derrière vous et descendez vers la rue principale. Prenez la direction « Château du Val Fleuri ». Après avoir traversé l’Yvette, prenez à droite le chemin piéton juste après 2 pavillons identiques en meulière. Remontez à travers le parc vers le château.

2 De l’autre côté du château, dirigez-vous à gauche pour retrouver la rue Alphonse Pécard et montez vers l’église.

3 Prenez la rue Neuve jusqu’à la Traversière, escalier sur votre gauche. Descendez pour arriver face à la mairie.

4  Prenez la rue Amodru à droite. Face au n° 25, remontez par la Cour du Four vers la rue Neuve que vous empruntez à gauche jusqu’à l’avenue de la Terrasse. Prenez-la à droite pour vous arrêter devant le château.

5 Redescendez l’avenue de la Terrasse et empruntez à droite la rue Neuve jusqu’à l’avenue du Gal Leclerc.

6 En face du lavoir, empruntez la rue Juliette Adam puis à gauche le Chemin des Grands Prés (la campagne est proche!). Continuez tout droit jusqu’à l’Yvette. Suivez la direction « Bassin de Coupières ». Empruntez le tunnel pour traverser la route.

7 Suivre toujours la direction « Les Sablons ». Après la passerelle, prenez à droite la route goudronnée et continuez vers « Les Sablons ». En haut de l’escalier, prenez à gauche jusqu’à la grande route. Traversez vers le « Bois d’Aigrefoin »

8 Après la statue, traversez la route au passage piéton vers le cimetière des Rougemonts Sud (tombe de Fernand Léger). En sortant du cimetière, remontez sur quelques dizaines de mètres le chemin des Vignes puis prenez à droite
le sentier balisé jaune. Vous entrez dans le bois d'Aigrefoin.

9 Un peu plus haut, sur la droite, ne manquez pas le point de vue sur la vallée de la Mérantaise. Continuez à gauche sur le chemin balisé jaune.

10 Au carrefour, continuez tout droit sur le chemin balisé jaune.

Ou variante A

Prenez à droite et suivez toujours le chemin balisé jaune jusqu’au ruisseau que vous passez à gué pour prendre le chemin de la carrière. Traversez la carrière et suivez toujours le chemin balisé jaune. Repassez le ruisseau et prenez le chemin balisé jaune D4 qui monte en face. Vous rejoignez l’itinéraire principal

À l’embranchement suivant, prenez à droite jusqu’à une mare sur votre droite.

11 Empruntez le chemin à gauche jusqu’au rond-point des Sept Routes et prenez la 2ème route sur votre gauche. Arrivé en bordure du coteau suivez à droite le chemin qui le longe jusqu’à un carrefour à 5 chemins.

12 Prenez le chemin qui descend à gauche dans la pente.

13  Vous arrivez bientôt au hameau de Courcelles. Traversez la D906. Continuez tout droit jusqu’à l’Yvette et prenez le chemin à gauche avant le pont. Ne manquez pas le lavoir en contrebas et le joli pont à deux arches. Longez l'Yvette. Laissez la 1ère passerelle sur la droite. Prenez les 2 suivantes pour traverser la rivière. Continuez sur votre gauche. Empruntez le tunnel pour traverser la route à la sortie de la zone commerciale, en direction du « centre-ville ».

 14 Continuez en direction du centre-ville jusqu’au bassin de Coupières que vous longez par la droite.

Ou variante B

Prenez la route à droite vers la ligne de RER. Empruntez le tunnel et rejoignez le chemin de Jaumeron au-dessus de vous en suivant l’itinéraire piétons (traversez 2 fois la route aux passages piétons). Au bout du sentier, prenez à gauche vers la route que vous traversez pour prendre la Montée des Chèvres. Laissez les chemins à droite et à gauche pour arriver dans le bois. Attention, ça grimpe!
Sur le plateau, continuez tout droit l'avenue du Château, puis à gauche l'avenue Centrale. À son extrémité, prenez à gauche vers Gif-vallée puis vers le point de vue. Continuez le chemin. Au prochain carrefour prenez à gauche vers le bois des Coudraies. Empruntez le tunnel pour traverser la route puis tout de suite à gauche et suivez le chemin balisé jaune qui descend en lacets. Vous arrivez sur une route très passante.
Empruntez le passage piéton pour rejoindre en face la petite rue qui part à gauche. Vous arrivez devant l’entrée de
l’ancienne ferme de l’Abbaye.

15  Au bout, prenez la route à droite et empruntez le tunnel sous la voie ferrée. Suivez la direction « l’Abbaye » jusqu’à la route.

16 Suivez l’itinéraire indiqué sur le plan pour rejoindre l’Abbaye.

17 Revenez sur vos pas jusqu’au centre de secours. Prenez à droite le chemin qui le longe pour rejoindre la route principale. Traversez et empruntez le tunnel piétonnier. Rejoignez la gare de Gif-Centre.

 

  • Départ : Gare de Gif-sur-Yvette
  • Arrivée : Gare de Gif-sur-Yvette
  • Communes traversées : GIF-SUR-YVETTE et SAINT-REMY-LES-CHEVREUSE

Transport

RER B, gare de Gif-sur-Yvette

Les 11 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine

    Gif-sur-Yvette : lieu de villégiature

    La ligne reliant Gif-sur-Yvette à Paris fut ouverte en 1867, vous avez peut-être remarqué sur les quais, l’ancienne halle d’origine. Le transport de marchandises (fleurs, fraises, foin…) constituait l’essentiel du trafic, mais la desserte ferroviaire attira aussi des Parisiens en villégiature. On leur doit quelques belles villas du 19e siècle. Prenez le temps de flâner dans les rues alentours pour admirer des architectures variées: murs-bahut, enduit en rocaillage, décors de briques et céramiques, faux pans de bois…

    Vous avez besoin d’un conseil architectural?

    Qu'il s’agisse de la couleur d'un volet, de la pierre d'un mur, de la forme d'une rue, chaque élément d'architecture contribue à créer l'unité d'un village. Pour assurer la conservation de ce patrimoine, l'adapter aux besoins actuels ou encore le modifier sans le dénaturer, le Parc propose des conseils architecturaux.

    En savoir plus

    Pour un nouvel urbanisme

    « Construire les villes à la campagne…» Oui mais… Conserver des espaces naturels et agricoles à proximité des villes nécessite de limiter l’extension urbaine. Alors, faut-il arrêter de construire? Non bien sûr, car la population est toujours plus nombreuse. Une des solutions consiste à densifier les centres-bourgs. L’opération réalisée ici dans le centre de Gif en est un exemple réussi: architecture contemporaine intégrée, habitat groupé en petits collectifs, implantation de commerces de proximité, lieu de convivialité par la création d’espaces publics…


     

  • Histoire

    Le château du Val Fleury

    Cette grande demeure bourgeoise du 19e siècle témoigne de l’attrait de Gif-sur-Yvette pour les classes aisées. Elle est alors agrémentée d’un jardin à l’anglaise. Racheté après la Deuxième Guerre mondiale par le CEA pour y loger son personnel, le château est maintenant propriété de la commune et dédié à la culture. Logements et commerces ont été construits sur une partie du domaine et le grand parc est ouvert au public.

  • Patrimoine

    L'église et le centre-bourg

    L’église

    Un panneau d’information sur la placette vous indiquera les éléments à ne pas manquer. Sur le rond-point face à l’église, une maison à la façade « Art déco » fait l’angle de la rue Alphonse Pécard et de la rue Henri Amodru. Première maison en béton armé de la région, elle fut construite en 1908.

    Aménagement de qualité pour le centre-bourg

    Le centre-bourg de Gif-sur-Yvette fait la part belle au piéton avec de multiples sentes, places et placettes. La rue Henri Amodru aux nombreux commerces a conservé des caractéristiques architecturales intéressantes comme le rocaillage et la façade peinte au n° 25 ou encore quelques anciennes devantures et portes-charretières. Le cinéma et la librairie sont installés dans les anciennes écuries du château de l’Hermitage, à côté de la mairie. La Cour du Four présente un type d’habitat très différent de la rue principale: d’anciennes maisons rurales sont disposées autour d’une cour commune où se trouvait probablement un puits.

  • Histoire

    Le château de Button : de la nature en ville

    Construit pour le seigneur de Gif-sur-Yvette, Claude Mérault, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, il présente une
    architecture classique : symétrie parfaite, toit à la Mansart, lucarnes à fronton… Le domaine s’étendait autrefois jusqu’à la Mérantaise qui coule derrière vous. Il est aujourd’hui propriété du CNRS. Son parc de 67 ha possède de nombreux arbres d’ornement dont quelques conifères remarquables (cèdres, cyprès chauves, séquoïas…) plantés fin XIXe siècle début XXe siècle. Il est classé Espace Naturel Sensible (ENS) par le Conseil général et est ouvert au public lors des Journées du Patrimoine. Les fêtes patronales de la commune se tenaient au XIXe siècle sur l’avenue de la Terrasse, bordée de tilleuls.

  • Patrimoine domestique

    Le lavoir des Gibeciaux

    Il doit son nom à un toponyme parfois écrit Gibecteau, Jubiciaux ou Jubécieux issu du gaulois « ibetis uciu » signifiant « buvez-en », ou encore « eau potable ». En 1795, des lavandières se disputèrent ici une place à coups de torchons pour laver leur linge à la rivière. On raconte que l’incident émut les édiles locaux qui y firent construire cinq ans plus tard un lavoir. Récemment démonté pour permettre la réalisation de travaux d’aménagement de la Mérantaise, il vient d’être reconstruit.

  • Autour de l'eau

    Le bassin de Coupières

    Le bassin de Coupières a été aménagé pour réguler les crues de l’Yvette. Il constitue un écosystème particulièrement intéressant sur le plan ornithologique.
    Comme beaucoup de marais, il abrite une grande variété d'oiseaux limicoles dont la bécassine des marais qui y hiverne. L'élégant héron cendré trouve ici gîte et couvert comme bien d'autres habitués des abords de l'Yvette, le faucon crécerelle, la foulque macroule et, bien sûr, le canard colvert. Sur le plan floristique, le site héberge une des rares stations régionale d’Oenanthe à feuille de silaüs, plante à fleurs blanches en ombelles assez grandes. Afin d’en préserver la biodiversité, le SIAHVY, gestionnaire de l’espace, pratique une fauche en bandes alternées.
  • Forêt

    Le bois d’Aigrefoin

    La forêt représente un tiers du territoire du Parc. Elle est majoritairement constituée de chênes et de châtaigniers qui apprécient les terrains acides. Sur les sols plus neutres, voire calcaires, comme ici en haut du coteau, vous repérerez aussi le cerisier à grappes et des plantes comme la mélitte à feuille de mélisse ou le domptevenin. Dans les mares forestières essentielles à la biodiversité se reproduisent libellules et amphibiens, comme le triton crêté.

  • Histoire

    Courcelles, ancien hameau de Gif

    Gif-sur-Yvette autrefois? Un bourg, quelques hameaux formés autour de grandes fermes, des champs, des bois et des prairies le long des petites rivières. Après l’électrification de la ligne ferroviaire en 1937-1938, la population commence à augmenter, puis massivement après la Deuxième Guerre mondiale. Les anciens hameaux isolés de Courcelles, Coupières, Damiette…sont devenus des quartiers de ville. Ils conservent chacun un petit noyau d'habitat rural modeste dont on peut repérer ici ou là quelques éléments.

  • Paysage

    Le parc de Jaumeron

    Aménagé avec le soutien du Parc, le parc de Jaumeron est un grand espace vert ouvert au public dans le quartier de Courcelles. Cet espace relié aux milieux naturels environnants est un morceau de trame verte et bleue pour la faune et la flore. un espace clôturé est entretenu par quelques chèvres des fossés, un verger accueille les oiseaux et quelques parcelles de potagers partagés font le bonheur des riverains.

  • Histoire

    LE QUARTIER DE BELLEVILLE

    Belleville est le premier lotissement créé sur le plateau dans les années 1920/1930. Les publicités vantant le bon air de la campagne et la desserte ferroviaire attirèrent une population cosmopolite. Italiens, Portugais, Espagnols... Maçons et carriers pour l'essentiel s’installèrent ici dans de petites bicoques construites avec des matériaux de récupération et les meulières trouvées sur le terrain. Des habitations modernes et spacieuses les remplacent aujourd'hui, mais il reste encore ici ou là quelques-unes de ces maisons ouvrières entourées de leur jardin potager, construites entre les deux guerres. Ouvrez l’oeil pour ne pas les rater! Si la simplicité y est de rigueur, elles présentent parfois une architecture caractéristique de l'époque (faux pans de bois ou rondins). Au nord de l'avenue Centrale se trouvait une carrière de meulières, dont les pierres servirent à l'empierrement des routes du lotissement.

  • Histoire

    L’Abbaye

    L’existence de l'abbaye bénédictine de femmes Notre-Dame du Val-de-Gif est mentionnée dès le XIIe siècle. Dévastée par la guerre de Cent Ans, puis les guerres de religion, elle retrouva une certaine prospérité tant spirituelle que matérielle au XVIIe siècle. Le domaine fut vendu comme bien national en 1791 et servit de carrière. En 1882, Juliette Adam y installe sa résidence secondaire dans les derniers vestiges, qu’elle possède jusqu'à sa mort en 1936. Le quartier de l'Abbaye a été construit dans les années 1960 sur les 17 ha du domaine. Les statues au-dessus de l’entrée de la ferme, figurent la Disette et l’Abondance.


Météo


Profil altimétrique


Source

Parc naturel régional de la Vallée de Chevreusehttps://www.parc-naturel-chevreuse.fr/

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