Tour de Forges-les-Bains
Originaire de Turquie ou du Caucase, le châtaignier a été largement planté en Europe occidentale ; sa présence en France est avérée dès l’époque romaine. Pour certains botanistes qui se fondent sur la découverte de pollens fossiles, il pourrait même avoir été spontané en France avant la dernière période glacière. Cet arbre à feuilles caduques, appartient à la famille des fagacées.
Ce sont des arbres majestueux d’une hauteur de 25 à 35 mètres et d’une circonférence pouvant atteindre, pour les plus âgés, près de 10 mètres à la base. Lorsqu’il est en nombre, il forme une châtaigneraie. Le châtaignier fleurit de la mi-juin à la mi-juillet et on ramasse les châtaignes à partir du mois d’octobre. Il a souvent été surnommé « arbre à pain » ou « arbre à pauvres » en raison des qualités nutritives de ses fruits. À Forges, la Vallée Maréchal (3) offre un impressionnant alignement de châtaigniers. Plantations vieilles de plusieurs siècles, elles assuraient d’abondantes récoltes. Le châtaignier très répandu sur le territoire en raison de sols acides et sablonneux est mis à l’honneur à Forges lors d’une fête annuelle. A cette occasion, tout visiteur se voit offrir des châtaignes grillées. La fête est née en 1997 de l’imagination de quelques habitants qui ne savaient plus comment écouler les châtaignes répandues dans de leur jardin.
Pour information
Pour l'INRA de Bordeaux : une variété fruitière de châtaignier est considérée comme marron si elle produit moins de 12% de fruits cloisonnés. Le marron est mono-embryonnaire (une seule amande par fruit) et la châtaigne est poly-embryonnaire (plusieurs amandes par fruit).
Description
1 Départ depuis le Parc des Thermes. À la sortie du Parc, prenez à gauche, rue du Docteur Babin, puis la 2e rue sur la gauche, rue des Richards, en direction du château de Forges.
2 Une fois passé devant le château, prenez à droite, rue des Puits, et continuez tout droit. Vous débouchez alors sur la rue du Ruisseau où vous continuez sur la gauche.
3 Après 450 mètres, bifurquez à droite. Vous arrivez au hameau du Chardonnet.
4 Empruntez la rue de la Ferme, à droite, et traversez le hameau, puis prenez à gauche, rue du Jardin du Bois. Tournez une nouvelle fois à gauche, rue Saint-Jean et aussitôt à droite, rue des mares.
5 Traversez avec prudence la D383 et poursuivez jusqu’au hameau de Malassis. Prenez à droite, l’allée des Troènes, puis l’allée des Marronniers, à gauche. Tournez une nouvelle fois à gauche au bout de l’allée, rue Bissy.
6 Après 250 mètres, bifurquez à gauche, vers la forêt. Poursuivez toujours tout droit jusqu’à la D838.
7 Tournez à gauche et empruntez prudemment la départementale sur 270 mètres avant de prendre la rue Saint Jean, à droite, vers le Chardonnet. Poursuivez tout droit, rue de Bellevue.
8 Au bout de la rue, tournez à droite, en direction du Bois Baron. Continuez tout droit et traversez la rue de Ruisseau. Poursuivre sur 950 mètres au lieu-dit la Gronnière, avant de tourner à droite.
9 À l’intersection suivante, prenez à droite, puis continuez tout droit. Traversez la rue de la Butte et poursuivez jusqu’au hameau de Bajolet.
10 Tournez à droite, route de Machery, traversez la D838, puis prenez à gauche, rue des Clos. Tournez une nouvelle fois à gauche et retraversez la D383. Tournez à gauche et rattrapez la route de Machery. Prenez à droite. Continuez sur environ 250 mètres et tournez à gauche, chemin de la Tête. Au bout du chemin prenez à droite et traversez le hameau du Bois d’Ardeau.
11 Au bout de la rue, prenez à gauche et longez l’autoroute sur 700 mètres, avant de tourner une nouvelle fois à gauche. Continuez tout droit sur 800 mètres, puis prenez à droite.
12 À l’intersection suivante, tournez à gauche, puis une 2ème fois à gauche. Prenez ensuite à droite. Rattrapez la rue d’Adélaiau pour rejoindre la rue du Docteur Babin.
13 Prenez à gauche, rue du Docteur Babin, puis la 1ère à droite, rue de la Halette. Tournez encore une fois à droite, rue des Plants. À l’intersection, prenez à gauche, puis traversez la D152.
14 Poursuivez rue de la Chantereine. Prenez à gauche, traversez le hameau d’Ardillières, puis prenez une nouvelle fois à gauche, rue de la Pommeraie. Traversez une seconde fois la D152 et continuez sur la rue de la Biche Frette. Prenez le chemin de Chat-même à droite, jusqu’au rond-point.
15 Tournez à gauche, rue du Jeu de Paume, pour revenir au centre de la ville. Au deuxième rondpoint, continuez tout droit avant de prendre la rue de l’Église, à gauche. Passez devant l’église et descendez jusqu’à la rue du Docteur Babin. Prenez ensuite à gauche pour rejoindre le Parc des Thermes.
- Départ : Parc des Thermes
- Arrivée : Parc des Thermes
- Communes traversées : FORGES-LES-BAINS, LIMOURS, VAUGRIGNEUSE et BRIIS-SOUS-FORGES
Les 10 patrimoines à découvrir
- Histoire
Le Chardonnet
Culminant à 163 mètres, c’est le plus haut point habité de Forges. Très apprécié des oiseaux, il aurait été autrefois couvert de chardons. Il concentrait la plus forte population de la ville et on y trouvait de nombreuses fermes. La construction d’un puits devint nécessaire pour fournir l’eau aux habitants. En 1881, Le Chardonnet s’est vu doté d’un lavoir au lieu-dit « la Grande Mare ».
- Histoire
Malassis
Le nom de ce hameau est probablement dû à sa situation « mal assise » en flanc de coteau sur la butte du bois Cormier. Situé à 3,2 km du centre de Forges, il abrite encore aujourd’hui une pierre de justice qui était utilisée pour les condamnations à mort par pendaison. Il comptait de nombreuses habitations, des petites auberges et un relais de poste. Lorsqu’il fut question de rattacher Malassis à Limours, les anciens, voulant rester à Forges, s’y opposèrent.
Pierre de justiceUne pierre de justice se dresse à l’entrée du hameau de Malassis. C’est le 13 janvier 1473 que le roi Louis XI accorde le droit de justice au seigneur de Briis sur les territoires de Bligny, de Forges et d’Ardillières. Il autorise par conséquent la mise en place de fourches patibulaires pour les exécutions. La pierre de Malassis est vraisemblablement le support de celles-ci. Potences constituées de plusieurs colonnes de pierre sur lesquelles repose une traverse de bois, elles étaient placées en hauteur, bien à la vue du public. Les condamnés à mort y étaient pendus et les corps, souvent dévorés par les oiseaux, restaient ainsi exposés. Le nombre des gibets attestait de la puissance du seigneur.
Pierre de commémorationMoins ancienne, une autre pierre se dresse à l’entrée de Malassis, sur la départementale 988, et commémore l’entrée des troupes du général Leclerc en Essonne, le 24 août 1944. Malassis fut le premier hameau de Forges libéré par les troupes françaises, après le passage du général et de la 2e division blindée.
- Histoire
Château de Bissy
En 1559, Mulon, notaire et secrétaire du roi, obtint le droit de fortifier le manoir de Bissy. Reconstruit au XIXe siècle, le châtelet d'entrée et les douves sont les seuls vestiges du premier édifice. De larges douves aujourd'hui enjambées par un petit pont protégeaient une construction qui s'apparentait aux manoirs ruraux des Yvelines. Bâti au milieu d'un vaste parc, il se compose d'un corps central rectangulaire flanqué de deux demi-tours circulaires.
- Géologie
Le Plateau du Diable
L’ensemble de ce plateau boisé repose sur des couches de sables de Fontainebleau qui favorisent ici et là le maintien de quelques zones de belles landes à bruyères cendrées et à callunes. Les bords sablonneux des chemins sont également favorables à l’implantation de petites pelouses hébergeant de nombreuses plantes annuelles comme la spergulaire rouge, la spergule des champs ou le mibore nain. A la sortie des bois du plateau du diable, le promeneur surplombe à 145 mètres d’altitude la plaine agricole qui laisse deviner Briis-Sous-Forges, tout au fond, sur les coteaux de la Prédecelle.
- Histoire
Bajolet
Lors des travaux de l’autoroute en 1966, un vase contenant environ 200 pièces anciennes et un four de ferblantier, fabriquant d’outils en fer blanc, furent mis à jour dans le hameau de Bajolet au sud de Forges. Une expertise les date des IIe et IIIe siècles après JC. Autrefois une auberge permettait aux voyageurs de se restaurer. Au cours de l’année 1883, Bajolet obtint lui aussi son lavoir. Une anecdote rapporte que l’une des maisons du hameau aurait servi de cachette aux cloches de l’église pendant la Révolution.
- Autour de l'eau
Étangs Baleine et Brûle doux
Les étangs Baleine et Brûle Doux dans la forêt d’Angervilliers forment de grandes pièces d’eau au milieu d’une vaste zone humide remarquable. Situées au creux d’un vallon, ces tourbières sont issues d’une importante accumulation de matière organique. De nombreuses espèces animales et végétales originales, dont certaines sont protégées, trouvent refuge dans ces marécages. Ces habitats naturels particuliers et les espèces associées font des étangs de Bajolet un site d’intérêt écologique de niveau régional, notamment pour ses populations d’odonates (les insectes de la famille des libellules). Un arrêté de conservation de biotope a d’ailleurs été pris le 21 mai 2003.
Les bois sont privés mais les chemins publics permettent au promeneur discret d’apercevoir la fougère des marais, le héron cendré ou encore le martin pêcheur qui trouvent abri dans cette zone. - Histoire
Le Bois d'Ardeau
Ce hameau se trouvait dans une zone très humide en raison du ruissellement des eaux du plateau du Cormier. Par grosses pluies ou par temps d’orage, le ruisseau « Sainte Catherine », d’un faible calibre, débordait dans les champs alentour. Les riverains qui cultivaient le chanvre utilisaient cette eau pour mettre leur récolte en rouissage, autrement dit pour la macération des fibres du chanvre. Une fois cette culture abandonnée dans les années 60, et au moment du remembrement des terres, le cours du ruisseau « Sainte Catherine » fut détourné pour alimenter l’étang Baleine, le canal de la Jousserie et la pièce d’eau du château d’Angervilliers.
- Espace protégé
Prés d’Ardillières
Ces prés humides, situés sur le vallon du Petit Muce, couvrent environ 20 hectares, dont une partie s’est progressivement boisée. Les prés d’Ardillières comprennent de grandes parcelles où pâturent encore quelques bovins. Ils étaient à l’origine de simples prés humides, avec une mare et quelques chênes. Un boisement est apparu en une trentaine d’années avec le déclin de l’élevage bovin. La parcelle est achetée en 1994 par la commune et classée en 1996 par le Conseil Général en « espace naturel sensible » (ENS). En vue de la restauration de la biodiversité, des travaux d’entretien et d’aménagement sont entrepris entre 1997 et 1999, et un sentier pédagogique voit le jour en 2002. Long d’un kilomètre, celui-ci chemine à travers les bois. On peut y repérer de nombreuses espèces animales et végétales : traces de sangliers et de chevreuils, hérons cendrés, grenouilles, plantes des zones humides (carex, saules, menthes…) et des bois (chênes, primevères, pervenches…). La mise en œuvre d’une action de protection (ZNIEFF, Natura 2000) a été l’occasion d’une véritable prise de conscience de l'intérêt écologique du lieu.
- Histoire
ARDILLIÈRES
En vieux français « ardille » désigne l’argile. Entre 1600 et 1700, le site aurait abrité un couvent de femmes. Au XVIIe siècle des personnalités comme Regnault, Louis de Soissons, conseiller du roi et lieutenant général du comté de Limours et Gilles Aulmont, notaire royal, y auraient résidé. Le château d’Ardillières fut habité au XIXe siècle par Francis Magnard, rédacteur en chef au Figaro. C’est à Ardillières que l’on exploita notamment les sources de la ville pour la vente d’eau en bouteilles.
Le lavoir d’ArdillièresRestauré en 1985, cet édifice rectangulaire est couvert d’un toit à quatre pentes en tuiles. Des piliers et une belle charpente en chêne le soutiennent. La lessive était faite par les lavandières, en position accroupie sur les dalles inclinées en grès. Le lavoir, véritable lieu de vie et d’échanges pour les femmes, reste néanmoins associé à une corvée domestique.
L’usine de mise en bouteilleEn 1909, Ardillières avait sa propre usine pour mettre l’eau en bouteilles. Elle aurait fourni à elle seule la quasi-totalité de la production de la commune. Cette usine fut abandonnée en 1922, après que l’ingénieur responsable ait été victime d’une collision avec le petit Arpajonnais, train qui assurait le ravitaillement de Paris. L’usine fut vendue pour y établir une conserverie de tomates, puis occupée par la Société Agricole des Fermiers Réunis avant d’être rachetée par la société Neyrac Films en 1967.
- Patrimoine
Château de Pivot
Pivot abrite un château privé, qui n’est guère visible derrière la végétation. A l’origine un pavillon de chasse du XVIe siècle entouré de canaux, ses douves sont comblées vers 1830 et un nouveau château est reconstruit. Agrandi au fil des siècles, c’est César Trépagne, maire de la ville de 1859 à 1881 qui l’acquiert. Composé d’un corps central surmonté d’un clocheton, la propriété est flanquée au sud d’un pavillon carré avec un toit à la Mansart et une aile basse au nord couverte en terrasse. Charles Gounod, compositeur de Faust, et ami du maire vint plusieurs fois au château lui rendre visite. A la même époque, le parc est aménagé par le paysagiste Varé. Des canaux pour récupérer l’eau des sources sont creusés et un lavoir y est installé, et sont encore visibles aujourd’hui au milieu de ce qui constitue les dernières grandes prairies naturelles de Limours.
Météo
Profil altimétrique
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