Forêt vallonnée et arbres remarquables
SAINT-LEGER-EN-YVELINES

Forêt vallonnée et arbres remarquables

Flore
Point de vue
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Remarquable, préservé, pittoresque, ravissant, secret… Gambaiseuil a plus d'un atout pour vous séduire. Cheminez de chênes en hêtres majestueux, grisé par l'odeur des pins, bercé par le doux murmure du ruisseau, à la découverte des nombreuses espèces protégées dont regorge le site. Flânez un moment dans le village aux petites maisons rurales soigneusement restaurées, groupées autour de la charmante église et attardez-vous dans la clairière le temps d'une pause en compagnie de ces vaches aux longs poils qui entretiennent la beauté du paysage !
Circuit long : 11,5 km Circuit court : 5,5 km

Description

1 Descendez la route forestière du Bocquet jusqu'au 1er carrefour après la barrière.

2 Circuit court
Prenez à gauche. Continuez tout droit au 1er croisement, puis à gauche au suivant. Traversez prudemment la route départementale et empruntez en face le sentier peu marqué qui descend le long d'une parcelle clôturée. En bas, prenez à droite. Traversez le ruisseau des Ponts Quentins et rejoignez la route aux vaches que vous prenez à gauche. Vous retrouvez le circuit long entre 8 et 9.

2  Circuit long
Prenez à droite puis à gauche peu après. Laissez ensuite un 1er chemin sur votre gauche et continuez tout droit jusqu'à la prochaine intersection.

3 Prenez à gauche. Au carrefour suivant, traversez la piste cyclable et prenez le chemin le plus à gauche. Au carrefour de Violaine, continuez tout droit, bien en face de vous, sur la route de la Harasserie. Attention, méfiez-vous de l’indication sur le poteau. À moins que cela n'ait été corrigé depuis, la route des Violaines et celle de la Harasserie sont inversées. Continuez jusqu'à la D111 que vous traversez pour prendre en face le large chemin qui tourne à gauche peu après. Vous êtes sur la route roulée. Après avoir traversé le ruisseau des Ponts Quentin, prenez à droite le GR (balisage rouge et blanc).

4 Restez sur le GR qui longe le ruisseau. Vous le traversez une 1ère fois pour continuer rive gauche jusqu'au pont suivant.

5 Quitter le GR et prendre à gauche pour traverser à nouveau le ruisseau et empruntez le chemin qui monte.

6 Sur la droite, ne manquez pas le chêne remarquable. En haut de la montée, prenez à gauche jusqu'au carrefour du Grand Baliveau.

7 Au carrefour, empruntez le chemin juste à droite de l'abri forestier. Passez un 1er croisement peu marqué. A la fourche, prenez à gauche et descendez jusqu'à la route aux Vaches que vous prenez à droite. Vous êtes à nouveau sur le GR.

8 Vous longez le ruisseau des Ponts Quentin rive droite

9 Lorsque vous arrivez à un magnifique hêtre sur la droite, quittez le GR qui part sur la gauche et continuez tout droit. A la 1ère fourche, prenez à gauche. A la 2ème fourche, prenez à droite et rejoignez la route.

10 ATT Prenez la route (D111) à gauche sur environ 500m en restant bien sur le bas-côté.

11 Hors circuit. Juste avant la maison sur la droite, un sentier communal longeant la clôture vous conduira au Pin Girafe, autre arbre remarquable du secteur.

12 Ne manquez pas le lavoir. Continuez tout droit jusqu'à la 1ère route à gauche. Prenez-la et rejoignez l'église.

13 Au bout de la route poursuivez sur le chemin qui passe derrière l'église. Vous arrivez bientôt dans une clairière.

14 Au croisement, prenez à gauche le large chemin entre les prairies (GR). Au carrefour suivant, quittez le GR et prenez à droite pour remonter jusqu'à la route départementale. Traversez prudemment et empruntez en face la route forestière du Bocquet pour rejoindre votre point de départ.

  • Départ : parking sur la route forestière du Bocquet
  • Arrivée : parking sur la route forestière du Bocquet
  • Communes traversées : GAMBAISEUIL et SAINT-LEGER-EN-YVELINES

Accès routiers et parkings

Attention, cette route forestière n'est accessible aux véhicules à moteur que depuis la D111.

Les 9 patrimoines à découvrir

  • Autour de l'eau

    Le ruisseau des Ponts Quentin

    La vallée du ru des Ponts Quentin est un site remarquable par la richesse de sa faune. Outre les chiroptères, on y trouve la martre et la musaraigne aquatique. Dans le ruisseau, se reproduisent la truite fario et la lamproie de Planer, témoins de la très bonne qualité de l'eau. La flore n'est pas non plus en reste avec quelques plantes aux noms évocateurs de leur statut (!) telle l'Osmonde royale, grande fougère des bois marécageux ou encore le Piment royal, arbrisseau très odorant des milieux tourbeux. Si le caractère royal de l'Osmonde est mystérieux, celui du Piment est dû au fait que ses rameaux entraient dans la composition des bouquets de mariages royaux. De bouquets, vous n'en ferez point aujourd'hui, puisqu'il s'agit d'une espèce protégée tout comme l'Osmonde. Au Moyen-Âge le Piment royal servait à la fabrication du gruit, mélange de plantes utilisé pour parfumer la bière, avant la généralisation du houblon.

  • Forêt

    Le Chêne de l'Ascension

    Dénommé ainsi car il a été "inauguré" lors de cette fête, le Chêne de l'Ascension se détache au milieu d'une plantation de chênes rouges d'Amérique. Avec ses 26 m de hauteur et ses 5,15 m de circonférence, c'est l'un des plus gros arbres de la forêt de Rambouillet, le doyen étant le chêne Baudet* qui a probablement dépassé les 500 ans. L'intérêt porté aux arbres remarquables n'est pas récent puisque le premier inventaire en forêt domaniale fut réalisé en 1911. Âge, forme, dimensions, curiosité botanique, rareté de l'essence, coutumes ou légendes associées… Plusieurs critères déterminent le caractère exceptionnel d'un arbre.

    Et son âge, comment l'estime-t'on ? Tout le monde sait calculer l'âge d'un arbre coupé en comptant le nombre de cernes du bois mais comment faire sans l'abattre ? De vieux chênes dont on connaît avec précision l'âge montre que l'accroissement moyen de leur circonférence est de 1,2 à 1,3 cm lorsque l'arbre est en futaie et de 1,5 cm lorsqu'il est isolé. Bien évidemment, plus l'arbre est jeune, plus sa croissance est rapide.
    *Le chêne Baudet se situe à 2,5 km d'ici, Ve division - parcelle 05, commune de St-Léger-en-Yvelines.

    Rouvre ou pédonculé, comment les différencier ?

    Les deux espèces sont présentes en forêt de Rambouillet. Chez le chêne rouvre ou sessile, le gland est inséré directement sur le rameau alors que la feuille est attachée à la branche par un long pétiole. Chez le chêne pédonculé, c'est l'inverse, le gland est fixé par un long pédoncule et la feuille n'a pas de pétiole.

  • Forêt

    Le carrefour du Grand Baliveau

    Lorsque l'on regarde la carte, on est frappé par le nombre de carrefours en étoile et de grandes allées rectilignes qui quadrillent la forêt de Rambouillet. Ils témoignent de son passé de forêt royale et sont issus des aménagements réalisés entre le XVIe et le XVIIIe siècle pour la chasse à courre.

    Mais qu'est-ce qu'un baliveau ?

    Au XVIIe siècle, la forêt est surexploitée. Afin de favoriser la production de bois pour la construction, l'ordonnance de Colbert de 1669 obligera à traiter un quart de la surface boisée en futaie. Dans les taillis (exploités tous les dix ans pour la plupart, afin de fournir rapidement du bois de chauffage), on devra réserver au moins seize arbres de l'âge du taillis par arpent*. Ces arbres appelés "baliveaux" seront utilisés comme bois d'œuvre.
    *un arpent = environ 0,5 hectare

  • Histoire

    La route aux Vaches

    Aujourd'hui, cette route n'est plus empruntée que par les randonneurs mais son nom nous rappelle que les animaux domestiques furent longtemps amenés en forêt pour y pâturer. Ces droits d'usage d'une population toujours croissante pouvant nuire à la chasse et compromettre l'avenir de la production de bois, il furent l'objet de réglementations successives. C'est encore l'ordonnance de Colbert qui limitera sévèrement les droits de panage (pour les porcs) et de pacage (pour tous les autres animaux domestiques). Les moutons et les chèvres seront interdits et les bovins devront être conduits en troupeau à des endroits déterminés par des chemins désignés, comme cette "route aux vaches".

  • Forêt

    Le Hêtre des Ponts Quentin

    Décidément, cette forêt regorge d'arbres remarquables. Si la grande majorité sont des chênes, ce hêtre fait figure d'exception. Ce n'est ni le plus gros, ni le plus beau mais avec ses 25 m de haut et des 4,40 m de circonférence, il est tout de même impressionnant !

    Hêtre ou Charme ?

    Hêtre et Charme sont souvent confondus par les profanes. Tous deux présentent une écorce grise et lisse et des feuilles ovales, pointues. Pour les différencier, en plus du tronc qu'on dit "cannelé" chez le Charme, il suffit d'observer attentivement le bord de leurs feuilles. Celle du Charme a des dents alors que celle du Hêtre a des poils. Pour ne plus vous tromper, retenez cette petite phrase simple : "Le charme d'Adam c'est d'être à poil !"

  • Patrimoine domestique

    Le lavoir

    En 1851, le gouvernement vota des crédits pour doter de lavoirs toutes les communes de France. Construits abondamment dans le courant du XIXe siècle, ils reflètent la volonté politique hygiéniste de l'époque. Ce lieu aujourd'hui silencieux était autrefois animé des bavardages de celles qui venaient y laver le linge ou plus précisément le rincer, le lavage proprement dit (appelé coulage) se faisant à la maison et à l'eau chaude additionnée de cendres. Lieu d'échanges et de sociabilité pour les femmes, il ne doit pas faire oublier la pénibilité de ces tâches qui s'effectuaient à genoux, les mains dans l'eau souvent glacée et par tous les temps ! Ce petit patrimoine témoin de notre histoire fait l'objet d'un entretien régulier. Une vanne dont le mécanisme est encore en place permettait de maintenir un niveau d'eau suffisant.

  • Histoire

    L'église et le prieuré-cure

    Située au cœur du bourg, l'église est toujours entourée de son cimetière, partiellement clos de murs. Elle fut construite probablement au XIIe siècle et la charpente sculptée date du XVIe siècle. La façade principale et le clocher ont été refaits en 1913. Dépendant de l'Abbaye de Grandchamp, Gambaiseuil était un prieuré-paroisse. Cette double mission est une des particularités de l'ordre des Prémontrés : l'Office divin en tant que moine et l'action auprès des fidèles en tant que curé. La maison récemment restaurée, face à l'église, constituait le logis du prieur-curé. La partie nord pourrait dater du XVIe siècle. La simplicité de sa façade principale ne la distingue pas des autres maisons rurales qui constituent le bourg. Elle est caractérisée par l'absence de symétrie, la disposition des ouvertures répondant essentiellement à des exigences fonctionnelles.

    Le saviez-vous ?

    Autrefois, les moellons de meulières qui servaient à construire les murs étaient jointoyés à la terre. Sur les maisons rurales, l'enduit qui les protégeait laissait affleurer la pierre, d'où l'expression "à pierre vue". À base de chaux et de sable, cet enduit traditionnel est projeté sur toute la surface du mur puis brossé, mais sans creuser les joints. On parle également d'enduit "beurré à fleur".

  • Forêt

    La clairière de Gambaiseuil

    Ce sont les Prémontrés de l'Abbaye de Granchamp qui sont à l'origine des premiers défrichements dès le XIIe siècle dans cette partie de la forêt de Rambouillet. Les moines avaient également créé pour leur alimentation des barrages sur le ruisseau Graplin (ru des Ponts Quentin) et formé ainsi trois étangs pour l'élevage du poisson. Les ressources de la clairière étaient fort limitées. On peut lire dans les cahiers de doléances de 1789 "Le pays que nous habitons est enclavé dans la forêt. Le peu qu'il produit, soit en herbe, soit en grains, soit en légume ne laisse pas d'être endommagé par les bêtes fauves et gibiers de différentes espèces."
    Aujourd'hui, la clairière participe à la qualité des paysages de Gambaiseuil. Ce vaste ensemble de prairies qui entourent le bourg offre des points de vue à la fois sur le village et sur la forêt.  Traditionnellement, les prairies sont situées au fond des vallées, là où le sol trop humide est impropre à la culture. Sur la plupart de ces espaces délaissés aujourd'hui par l'agriculture intensive, la forêt reprend ses droits. Les vaches écossaises qui pâturent ici entretiennent le paysage et la biodiversité ! Dans la partie plus sèche, quelques vieux poiriers nous rappellent que de nombreux vergers entouraient autrefois le village. Leur maintien est bien utile à la chouette-chevêche, espèce aujourd'hui en voie de disparition qui affectionne particulièrement ce type d'habitat.

  • Patrimoine

    La maison forestière du Bocquet

    Cette maison construite en 1876 est recouverte d'un enduit décoratif, caractéristique de son époque, le rocaillage. Il est constitué de petits cailloux de meulière incrustés dans un mortier rose dont la couleur est obtenue par ajout de tuileau (tuiles ou briques finement broyées).


Météo


Source

Parc naturel régional de la Vallée de Chevreusehttps://www.parc-naturel-chevreuse.fr/

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