Plailly, des champs aux bois

Agriculture

Forêt

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La campagne en Pays de France

Description

Au niveau de la Fontaine, en regardant l’église, rejoindre à droite le parc des jeux d’enfants, le longer et prendre à gauche la ruelle de Messire l’Effrayé. Traverser la rue et continuer tout droit dans la rue Verte. Laisser le chemin qui part à gauche et continuer dans la rue pour aller traverser la rue de Paris. Prendre la rue en face (rue du Puits Josset) jusqu’au stop.
Traverser la route (RD 922) et prendre le chemin de terre qui part en face.
Après 15 minutes, prendre le chemin de terre qui part à droite. continuer jusqu’à la route (RD 118), la traverser. Prendre le chemin qui part en face à droite en laissant le portail à gauche.
Continuer en longeant la clôture du Parc Astérix, puis passer sous un vieux pont de chemin de fer.
Arriver à la route goudronnée (RD 607), traverser en faisant attention, aller à gauche puis prendre le chemin qui part à droite dans le hameau de Neufmoulin. Continuer sur le chemin enherbé, longer la clôture des chevaux puis rester sur le sentier de droite en longeant la clôture par la droite. Passer à côté d’une barrière (point de vue sur le château de Vallières). Prendre le chemin qui part à gauche et tout de suite, prendre le sentier qui part à droite en parallèle de la route. Au bout du sentier, traverser à nouveau la RD 607.
Prendre en face la petite route " Chemin de la Tournelle ". (À droite, en une demi-heure découvrir le sentier pédagogique de la « Pierre Monconseil » : table de pique-nique, point de vue, panneaux d’interprétation…). Poursuivre le chemin goudronné et emprunter le chemin de terre qui part vers la gauche. En sortant de la forêt, poursuivre sur le chemin de terre.
Arrivé au village, aller à droite, suivre la rue qui longe le lotissement puis prendre à gauche la ruelle du châtelain. Au bout de la ruelle, traverser la rue et aller à gauche pour rejoindre l’église.

Départ : Eglise de Plailly
Arrivée : Eglise de Plailly
Communes traversées : PLAILLY et MORTEFONTAINE

Accès routiers et parkings

D922 ou D118.

Les 5 patrimoines à découvrir

Paysage
Une agriculture ancienne et moderne
Les espaces agricoles couvrent 20 000 hectares, soit un tiers du Parc naturel régional Oise - Pays de France. Activité ancienne, développée d'abord par les abbayes locales, l’agriculture joue toujours un rôle primordial dans l’économie du territoire.
Le Parc naturel régional Oise - Pays de France compte plus de 200 exploitations agricoles, soit 2,8 % de la population active. Les plus importantes, situées à l’est du territoire, sur le plateau du Valois, et au sud, dans la Plaine de France, sont spécialisées dans les cultures céréalières, oléoprotéagineuses (blé, colza…) et industrielles (pommes de terre, betteraves…). S’étendant, souvent, sur plus de 150 hectares, ces exploitations pratiquent une agriculture, moderne et mécanisée.
Savoir-faire
Parc Astérix
Une longue tradition de loisirs
Depuis toujours, il existe des espaces dédiés à la détente et au plaisir. Le peuple a ses foires, grands marchés où il vend sa production mais, aussi, où il s’amuse, pour un prix modique, aux jeux de bagues (l’ancêtre des manèges) et aux spectacles de saltimbanques. L’aristocratie, elle, s’émerveille lors des grandes fêtes de la cour. Et les bourgeois pavoisent dans les « folies », ces magnifiques jardins privés très en vogue à cette époque où l’on prône la nature et ses plaisirs champêtres. Le premier parc d’attractions est une « folie » du nom de Tivoli, qu’un richissime M. Boutin ouvre dès 1771, à Paris. C’est grâce aux progrès techniques, avec la vapeur en 1865 puis l’électricité en 1890, que les attractions prennent un nouvel élan. Les manèges deviennent beaucoup plus puissants et maîtrisés.
Les parcs d’aujourd’hui, accueillent les familles autour d’un thème particulier ou de personnages populaires.
Paysage
Les prairies humides de la Thève
Situées en bordure des cours d’eau, en queue d’étangs ou dans les vallées inondables, les zones humides jouent un rôle fonctionnel fondamental pour la régulation du débit des cours d’eau et la préservation de la qualité de l’eau. Ces milieux ouverts sont liés au pâturage et à la fauche de la végétation qui y pousse. Ils tirent leurs spécificités de leur hydromorphie, c’est-à-dire de la présence quasi constante d’eau dans le sol. Cette particularité fait que les végétaux et animaux qui y vivent sont très spécialisés et parfois très rares : Agrion de Mercure (libellule), Orchis morio (orchidée)… Ici, ces milieux et les espèces qui s’y trouvent sont répertoriés dans un programme européen Natura 2000 qui permet la mise en œuvre de contrats avec les gestionnaires des terres pour leur entretien.
Faune
L’Agrion de Mercure
Cette libellule (famille des odonates) est reconnue comme ayant la larve la plus sensible à la qualité des cours d’eau. Sa présence est signe d’une bonne qualité des eaux. Les premières émergences des adultes surviennent, ici, en mai et l’essentiel des populations se maintient jusqu’en août. La reproduction commence par la formation de couples dès les premières heures chaudes de la journée. Comme chez beaucoup de libellules, un cœur copulatoire se forme. La femelle pénètre entièrement dans l’eau et y entraîne le mâle qui se détache rapidement. La femelle pond les œufs sur les plantes sous l’eau. Les œufs donnent une larve primaire, qui va alors commencer sa croissance dans l’eau. Après plusieurs mues successives, sur une période de deux ans, la larve grimpe sur un végétal hors de l’eau pour effectuer sa dernière mue, la mue imaginale, de laquelle va émerger l’adulte fini ou imago.
Autour de l'eau
Cavée du Gué
À quelques pas du centre du village, la Cavée du Gué est un site remarquable, propriété de la commune de Plailly. Géré de façon écologique et paysagère, il offre une promenade riche en découvertes : prairie, verger et zone humide accueillent ici une faune et une flore riches et variées. Des chemins et des panneaux sont aménagés pour raconter les spécificités de ce lieu de nature.