Le tour du Vaudoué

Description
1. La Place Pasteur
2. Le cimetière forestier
3. La forêt domaniale des Trois Pignons
4. L'ancien pont de la rivière Ecole
5 & 6. Vues sur Noisy-sur-Ecole et la plaine agricole
7. Les bornes aux échelles
8. L'église et la dame blanche
9. La distillerie
10. Les arbres fruitiers du Parc du nid Corbin
11. La maison de Jean Carzou
- Départ : Place Pasteur
- Arrivée : Place Pasteur
- Communes traversées : LE VAUDOUE
Lieux de renseignement
Maison du Parc naturel régional du Gâtinais français
20 boulevard Lyautey, 91490 Milly-la-Forêt
Située à Milly-la-Forêt, en plein cœur du territoire du Parc naturel régional du Gâtinais français, la Maison du Parc prend place sur le site d’une ancienne ferme située dans le bourg (en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager).
C’est une construction nouvelle qui s’intègre naturellement aux constructions existantes tout en respectant et en valorisant les qualités du centre de Milly-la-Forêt.
A l’image des autres bâtiments de la rue, le pignon de la Maison du Parc s’implante à l’alignement sur rue tandis que les deux granges déjà présentes ont été réhabilitées.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Les 9 patrimoines à découvrir
- Histoire
La Place Pasteur
La place Pasteur constitue le cœur du Vaudoué et l’entrée du premier noyau habité, constitué autour de l’église au Moyen-Âge. De forme circulaire, cet ensemble est structuré par des chemins rayonnant depuis l’église. Sur la place,
le motif du mail, composé de tilleuls taillés en rideau, est typique des villages du Gâtinais.
La place est historiquement le centre commercial et artisanal du Vaudoué. On y trouvait autrefois de nombreux métiers ruraux : un apiculteur, un maréchal-ferrant, une épicière-bonnetière, un cordonnier-bottier, un menuisier- charron, un boucher-charcutier... et des cafés-restaurants ou pensions de familles où résidaient notamment les artistes venus peindre en forêt de Fontainebleau.
Au 41 de la rue des Templiers, se trouve l’ancien relais de poste. Le Vaudoué se trouvait sur l’ ancien « Grand Chemin de Lyon à Paris », aussi appelé « Route des Carrosses », itinéraire de transit empruntant la lisière de la forêt. - Forêt
Le cimetière forestier du Vaudoué
Selon le souhait des habitants du Vaudoué, le cimetière du Vaudoué est déplacé en 1872 des abords de l’église au nord-est du village. L’allée d’accès au cimetière est bordée de sapins douglas, reconnaissables aux ailettes qui dépassent des écailles de leurs cônes.
Au fond de l’enceinte de pierre, le cimetière abrite la sépulture militaire du Commonwealth des sept membres de l’équipage d’un bombardier anglais tombé le 4 mai 1944 sur le territoire de la commune - Forêt
La Forêt domaniale des Trois Pignons
Avant la fin du XVIIIe siècle et la plantation de résineux, il faut imaginer que se trouvait ici un paysage de bosquets et de landes composées d’une végétation basse de bruyères, callunes, genêts… Des paysages maintenus grâce au pâturage. Lorsque le pâturage a cessé d’être
pratiqué au milieu du XXe siècle, la dynamique naturelle a repris : développement d’une végétation pionnière de bouleaux et de pins, puis installation progressive des chênes.
Les paysages du massif forestier sont aussi le résultat d’aménagements depuis plusieurs siècles : percement de routes forestières, plantations massives de pins sylvestres dans la première moitié du XIXe siècle, exploitation de carrières de grès et de sable…
Actuellement la forêt est constituée à 60 % de feuillus (chênes, hêtres…) et à 40 % de résineux (pins sylvestres, maritimes….).
L’Office National des Forêts assure se gestion pour l’État, c’est-à-dire l’accueil du public, la préservation de la biodiversité et l’exploitation du bois. - Autour de l'eau
L'ancien pont de l'Ecole
Le Vaudoué, nommé Val d’Oë au XVIIIe siècle, s’est développé à la source de la rivière École. Cette source émane du ruissellement des eaux descendant du Rocher Cailleau, filtrées par les sables de Fontainebleau. Le pont de pierre
témoigne du passage de l’ancienne route.
De nombreux villages de la vallée sont, comme le Vaudoué, étirés en fond de vallon. On trouvait autrefois plusieurs moulins et lavoirs à l’aval du village et de nombreux accès, à travers champs ou le long de la rive, qui permettaient aux habitants d’accéder à l’eau. - Histoire
Les bornes aux échelles
Ces deux pierres sont les rescapées d’un vaste réseau de bornage du domaine « des dames de Chelles », nom donné aux moniales de l’abbaye royale de Chelles. Ces abbesses ont possédé des terres à Noisy-sur-École et au Vaudoué dès le milieu du XIIIe siècle et une trentaine de bornes en grès local ont été érigées pour délimiter leur territoire.
Elles ont, par la suite, été déplacées et dispersées dans les cœurs de villages, comme ici au Vaudoué.
Le dessin qui y est gravé forme une échelle avec un crochet telle la crosse d’abbesse. Le symbole de l’ « échelle » renvoie à l’abbaye de « Chelles » mais aussi à une vision de Sainte Bathilde, abbesse de Chelles, montant au ciel sur une échelle d’or. - Patrimoine
L'église et la dame blanche
Espèce en voie de disparition, la chouette effraie a besoin pour nicher d’endroits situés à l’abri des prédateurs, du vent et de la lumière. Les églises, hangars, granges ou autres greniers lui sont donc tout à fait propices. Pour faciliter leur accueil, un nichoir a été aménagé dans le clocher de l’église du Vaudoué. L’accès se situe place Beltrame. - Savoir-faire
La distillerie
Aujourd’hui, le Vaudoué accueille plusieurs parcelles de lavandin, plante aromatique qui est distillée dans le Gâtinais. Autrefois, ce sont les betteraves que l’on cultivait dans ce but.
Ce bâtiment abritait en effet une ancienne distillerie de betterave. Une fois amenées, les betteraves étaient lavées dans des bassins de décantation qui se trouvaient à l’emplacement de l’actuel parc du Nid Corbin. Après cuisson, la
pulpe était mise de côté pour nourrir le bétail, et le jus mis à fermenter puis à distiller pour produire de l’alcool. Les débouchés étaient multiples : éclairage, chauffage… et aussi boisson. - Faune
Les arbres fruitiers du Parc du Nid Corbin
Le Parc du Gâtinais français accompagne depuis plusieurs années les Communes du territoire dans la replantation de variétés locales d’arbres fruitiers. Parmi les variétés typiques on retrouve les pommes Locard, Jean Huré et Rouge de Bourron représentées ici. - Sur les pas des peintres
La maison de Jean Carzou
L’artiste Jean Carzou s’est installé au Vaudoué en 1960 au n° 46 de la rue des Templiers. De son vrai nom Karnik Zouloumian, cet artiste d’origine arménienne fut tour à tour peintre, décorateur, graveur et lithographe. Il organisa plus de cent expositions particulières de ses œuvres à
Paris, en province et à l’étranger et réalisa notamment une lithographie du Vaudoué.
Météo
Profil altimétrique
Source
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