Boucle de Chappe
BELLOY-EN-FRANCE

Boucle de Chappe

Patrimoine
Paysage
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Deux beaux villages, un château impressionnant et une tour de guet qui transmet les messages ...

Description

  1. En sortant de la gare, partir à gauche puis encore à gauche vers le village de Belloy. Traverser la départementale et prendre le chemin qui part en face. Continuer tout droit et, arrivé sur la petite route, aller à gauche pour entrer dans le village.
  2. Aller à gauche puis à droite puis passer entre l'église et la mairie. Prendre le passage sous la voute en bois après la mairie. Aller à droite le long des bouleaux. Longer l'école, traverser le parking et continuer pour ressortir dans la rue. Aller à droite et sortir du village. Aller tout droit et au stop à droite. Prendre le chemin qui part un peu plus loin à droite. aller tout droit.
  3. Au rond-point traverser la départementale puis la voie ferrée. Aller à gauche et prendre à droite le petit chemin, chemin rural n°10. Aller à gauche avant d’arriver au portail noir (sentier boueux en période de pluie). Continuer tout droit et, arrivé sur la piste, aller à gauche puis tout de suite à droite. Continuer le long des champs et aller à gauche puis à droite au croisement en T.
  4. Au carrefour suivant aller tout droit en montant sur les pavées.
  5. Continuer jusqu’à l’allée du château pour la prendre vers la gauche. Arrivé face au château aller à droite. A la fourche aller à gauche pour monter jusqu’à la tour de guet. Aller à droite rue du lieutenant Baude puis à droite la rue Roger Salengro. Au prochain carrefour aller à gauche rue Leopold Bellan puis prendre en face la sente des Carrières.
  6. Au bout, prendre le chemin qui va à gauche. Continuer et aller sur le chemin qui part à droite au niveau du hangar agricole. Descendre tout droit pour retrouver la rue de la gare.
  • Départ : Gare de Belloy-Saint Martin
  • Arrivée : Gare de Belloy-Saint Martin
  • Communes traversées : BELLOY-EN-FRANCE, VILLAINES-SOUS-BOIS et SAINT-MARTIN-DU-TERTRE

Transport

Ligne H de la gare du Nord, Paris, 35 mn

Accès routiers et parkings

De Viarmes, RD 909
Gare du nord, ligne H, direction Luzarches

Stationnement :

Parking de la gare de Belloy

Les 7 patrimoines à découvrir

  • Patrimoine industriel

    Passementerie

    La passementerie regroupe l'ensemble des productions en fil de toute nature (végétal, animal, métallique…) utilisées en décoration vestimentaire ou architecture intérieure. Cette activité de est très ancienne à Belloy ; elle remonte au 16ème siècle. Mais c'est à partir de la fin du 19ème siècle que les passementeries se développent et s'industrialisent. En 1926, Georges Doudoux reprend un atelier de quatre personnes et le développe davantage. Il prend le nom de Doudoux-Oberti en 1962. À Belloy, l'atelier de 2000 m2 abrite une trentaine de métiers Jacquard. Toutes les réalisations conçues par l'atelier sont exposées à Paris dans le showroom "Passementeries de L'île de France". Pour en savoir plus : https://bit.ly/3lIT26q
  • Patrimoine

    Eglise de Belloy-en-France

    L'église de Belloy-en-France, dédiée à Saint George, garde la trace de plusieurs campagnes de construction échelonnées de la fin du 12e siècle à la fin du 16e siècle. L'édifice date en majeure partie du 14e siècle. L'intérêt de l’édifice réside principalement dans son portail sur la façade Ouest. C'est un exemple caractéristique du début de la seconde Renaissance.
  • Histoire

    Site classé, Avenue du château de Franconville

    Située dans l’axe du château de Franconville, l’allée d’arbres de plus de cinq cents mètres de long constitue, par ses proportions, une magnifique voûte de verdure très imposante et dont l’effet est encore augmenté par la dénivellation de la route. Ligne forte de l’histoire du paysage local et monument végétal, elle se distingue bien dans la perception de la physionomie communale.
  • Patrimoine

    Château de Franconville

    Construit au 19ème siècle par le duc de Massa, c’est une copie du château de Maisons-Laffitte dont François Mansart fut l'architecte. Le duc de Massa organisait, pendant la belle saison, des fêtes magnifiques au château. Il louait un train à la gare du Nord pour amener ses invités à la gare de Belloy – Saint-Martin. Ils pouvaient, alors, assister à ses somptueuses réceptions : grand dîner, feu d'artifice et opéras interprétés dans son théâtre, composés par lui-même ou par son oncle Philippe de Massa (écuyer de Napoléon III). Parmi les invités habituels, figurent César Franck, André Messager et Alfred Cortot. Le théâtre est une copie de celui de Bordeaux dans des proportions moindres. Le duc de Massa mourut en 1913 sans descendance. Le château est devenu un hôpital puis il a été racheté par une société privée.
  • Histoire

    Musée du télégraphe de Chappe

    Le 12 juillet 1793, Saint-Martin-du-Tertre fut le témoin des premiers essais du télégraphe de Chappe : 26 mots furent transmis en 11 minutes entre Ménilmontant et Saint-Martin-du-Tertre, soit une distance de 26 km. Claude Chappe et ses frères avaient inventé un système de communication à partir de signaux optiques émis du haut d’une tour vers une autre, afin de pouvoir communiquer rapidement en cette période troublée, de révolution et de guerre. Au sommet de ces tours se trouvaient des bras en bois articulés envoyant des messages « codés ». L’invention fut présentée à l’Assemblée en 1792. La première ligne fut établie entre Paris et Lille. Le réseau se développa au rythme des circonstances militaires et politiques. Monopole d’État, le télégraphe était coûteux, les comptes de la compagnie étaient dans le rouge… Ce ne fut que grâce à la transmission des numéros de la Loterie nationale pour la presse locale qu’un second souffle fut trouvé, jusqu’à l’apparition du télégraphe électrique au milieu du 19e siècle.
  • Autour de l'eau

    Lavoir

    Pendant des siècles, les femmes n’avaient d’autres choix que de laver le linge dans le cours d’eau, sans installation particulière, exposées aux intempéries. A la suite des grandes épidémies mortelles du début 19e siècle (choléra en 1832), des mesures hygiénistes sont prises, notamment en favorisant la construction des lavoirs. Le 3 février 1851, l’Assemblée Nationale vote un crédit spécial pour aider à la construction de lavoirs publics. De très nombreux villages décident alors d’élever le leur. Ils les établissent le long d’un cours d’eau, au pied d’une fontaine ou d’un point d’eau ou directement posés sur la rivière (bateaux-lavoirs). C'était des lieux importants pour la vie sociale des villages.
  • Patrimoine industriel

    Les Briqueteries

    Le Bassin Parisien, composé de couches sédimentaires alternées, possède de nombreux gisements d’argile, matière première de la fabrication des tuiles et des briques. Ici c'est "une terre à brique de grande qualité" nous dit un ancien de Belloy. Depuis la fin du 19ème des entreprises se sont installées le long de la veine d'argile et ont donné du travail à des dizaines d’employés. Ils venaient d'abord seuls puis s'installaient avec leurs familles. Ils travaillaient à la briqueterie du 1er ou 15 mars (selon la météo) jusqu'à fin septembre. Ensuite, ils s’embauchaient trois mois en sucreries, dans les environs et dans d’autres activité puis revenaient l’année suivante. La dernière briqueterie en activité a fermé en 1998.
    L’architecture du Poste-source récemment bâti par EDF derrière la gare rend hommage à ce savoir-faire.

Météo


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